26 décembre 2008

Jeudi 11 Décembre : Le Kollectif victime d'une machination !

Il était écrit que le Torpédo ne goûterait pas à la victoire durant cette première moitié de l'année.

Et pourtant, le Kollectif avait parfaitement préparé cette rencontre du jeudi... Dès le mardi, l'esprit d'éKip avait été travaillé : d'abord à l'entrainement, puis au Chalet et enfin à la violente soirée BeyDE de Noël (au Shine, temple du Poppers et de la pénétration anale). Kalashniko et Overmarx avaient même fait du zêle, en allant jusqu'à collectiviser une même pute pour peaufiner leurs automatismes. Tout avait été fait pour que le match du jeudi contre Bordeaux III soit une belle fête, dédiée à nos Dimoiwitch, Gazelle et Molotov, kamarades sur le départ.

Mais visiblement, ça n'a pas suffit. La faute à un traquenard, un vil complot fomenté par les aparatchiks de la FFSU.
Quand vînt ce fameux jeudi, c'est encore tout sonnés que les Kamarades titubèrent, épaule contre épaule, vers le Synthétik B. Le théâtre de notre dernier match officiel du premier semestre. L'adversaire, Bordeaux III (fumiers !), était déjà en place. Transpirant la concentration et le Powerade, ils suivaient à la lettre les indications d'un mec sur le banc de touche, tellement sérieux qu'il en était ridicule.
Face à cette démonstration de professionnalisme, le Kollectif se marre et fait péter quelques binches, avant de se mettre finalement en place. Juste avant le coup d'envoi, une délégation (aussi sonore qu'hystérique) fait son apparition : les PomPomPutes. Elles viennent nous "supporter". Renfort de poids...

Le match commence... et la sanction tombe rapidement.
1' : HugoBoch prend l'eau côté gauche, premier but pour Bordeaux III (ordures !). 0-1 !
Un commentaire s'élève du banc : "Hey les gars, si ça continue vous allez en prendre 90 !". C'est Molotov, qui découvre la cuvée 2008-2009 du Torpédo.
Réaction d'orgueil du Kollectif : suite à un joli travail de Kalashniko côté gauche, Overmarx reçoit la balle et trompe le gardien adverse d'un beau contrepied. 1-1 !
Dès lors, un match équilibré commence : les petites fautes se multiplient, Benito enchaînent les fausses touches tel un néo-Vidalov, Molotov et Diego effectuent de belles rentrées, Nitch place un coup-franc sur l'équerre, Chouchenko se surprend à réaliser un crochet du droit-passe du gauche, Gazelle est promu numéro 6 pour son jubilé, LeRieur taquine le banc adverse... Bref, on est loin d'être dégueulasses.

Mi-temps : 1-1. L'entrejeu est placé sous le signe de l'hydratation (légère mais fondamentale), des chants avec les PomPutes, et des précisions technico-footbalistiques telles que : "c'est ça les gars on continue !", "fais gaffe au 15, il est solide", "t'as pas des protège-tibias en rab ?", "on se la colle où ce soir ?"...

Vexés d'être tenus en échec par notre méthode dite du "football champagne mais décontracté", les adversaires commencent à perdre patience. Ils veulent nous chambrer, mais on sent bien qu'ils aimeraient nous rejoindre plutôt que d'enchaîner les étirements et d'écouter les consignes de leur entraîneur, bonnet vissé sur le crâne tel un Guy Roux sur ses vieux jours. A la reprise, ce brave homme va d'ailleurs lancer les hostilités : avec nos 3 bières et nos 10 putes sur le côté, on manquerait de respect à de vrais footballeurs. Dès lors, le match se déplace du terrain vers la touche, où les propos s'animent. Finalement, ils l'emportent 1-3. Belle performance. Ces fumiers ne s'en satisferont pas, et iront jusqu'à nous envoyer un délégué FFSU sur le dos. Celui-ci nous rappelle que l'alcool et le tabac sont interdits sur le bord des terrains, avant de prévenir Joël M. lui-même. Les Kapitaines vont devoir recoller les morceaux à la rentrée... mais on oublie ça très vite pour finalement passer sous la douche avec la chef pompom, nous à poil et elle en mode t-shirt mouillé.

Comme dirait Roosevelt, pourtant apôtre du grand kapital mais visiblement solidaire du Kollectif, "cette journée restera dans l'Histoire comme entachée d'infamie". Le Torpédo a plié face à l'appareil burocratique... mais il trouvera une parade ! Cet affront, ce TorpédoGate, ne restera pas impuni.

En attendant, au revoir Mowlot' (provisoirement, avant ton énième retour) !
Quand à Gaz' et Andi 'Dimoiwitch', on s'est dit qu'on ne pouvait pas rester sur un adieu comme celui-là...
Rdv le jeudi 17 pour un baroud d'honneur qui sera à la hauteur !

Messieurs,
Kalin !

Le Politburo