10 avril 2006

"Crit' et Châtiment" :le Torpedo en ballade à l'est...

Aprés 2 semaines de silence et de récupération intensive, le comité rédactionnel réussit enfin à sortir du brouillard (comme Maxime...) et tente de faire le point sur ce qui restera l'événement de l'année pour le Politburo.
Face à la densité de l'événement et aux quantités d'alcool absorbé, il est possible que certains événements aient été oubliés . En ce cas, le bureau des réclamations est ouvert à tout moment, et la rapidité de l'appareil administratif de notre mère Torpédie nous permettra de répondre à vos requêtes sous 8 mois (voire 12).
Voilà jour par jour, ce que fût la vie de nos valeureux golgoths perdus loin de leurs contrées natales, sans neige, sans goulag,sous un soleil de plomb. Toute l'Ekip a donné de sa personne (surtout du gosier au vue des voix de certains au retour...), à l'exception de Nico, resté garder la Datcha en écoutant Alexei Souchov (poète moldave, mort la guitare à la main dans la roulotte de son kamarade Voulzivski...Et l'Angelus!!!!çà, c'est pour la minute culturelle.).
Ce résumé sera également marqué par un fil rouge : la survie de La Crampe, nouveau héros du Torpédo.

Jeudi (jour 1) : Préparatifs pour le "voyage au bout de la nuit" (LF Céline)

8h : le politburo a été stricte, il demande une production de caliquots et de rations de survie à la hauteur de l'évènement. Pour une fois, le Torpedo doit faire preuve d'un embryon d'organisation afin de sustenter un collectif avide de gnagne et de bonne humeur. La tâche s'avère difficile compte tenu de l'état de fatigue des troupes qui avaient gentiement réviser leurs classiques chants grégoriens la veille chez Kanbjer.

9h : l'atelier menuiserie et peinture (Braz', LeRieur, Kanel et Kosovar) est sur le pied de guerre. Les marteaux, les limes et autres fixateurs de saucifflard résonnent dans les forges de Talencegraad (en gros la salle des assos...) de façon inquiétante.

9h30 : LaCrampe met sa brosse à dent dans son sac, il ne sait pas encore qu'il profite de ses derniers instants de sobriété avant très longtemps...

11h30 : après deux heures de travail (15 cafés et 56 clopes) ,la bannière sort enfin, le constat est clair, les artistes de la Torpedie tiennent plus de David, peintre en bâtiment à Bouliac que de David, peintre à la Cour comme en témoigne ce document.




























12h : Kyan et Mathis, basketters tcétchènes de leur état et colocataires de La Crampe lui demandent si il veut du gruyère dans ses pâtes, celui-ci, en train d'accorder sa guitare en chantant le petit grégory répond que oui mais qu'il faut se dépécher parce que il doit aller faire les mélanges rue Renière.



12h, toujours, mais bien loin de là : Braz' fait chauffer le moteur de la traband, l'ékip cherchage d'alcool de patate (Daydé, Brazil et Kosovar) prend le relais, l'affaire est vite réglée, les tickets de rationnement du mois des torpédistes sont rapidement convertis en une chariotte de gnagne de qualité (leader price, c'est la claïsse...c'est pour la rime.).

14h: profitant de la sieste du voisin jeteur de yahourt, le collectif remplissage de Sakagnagne (Brazil, Klikov, Daydé, Kanbjer et La Crampe) se faufile dans l'atelier pour faire son office. Grâce à un rythme effréné et les connaissances avancées de maître Kanbjer en pastissométrie (le sujet de sa thèse était "Pernod/Pastis : le choc des civilisations au pays des cigales"), la tâche est accomplies avec succès.

15h30 : l'Ekip réalise qu'elle a un match à jouer avant l'apéro et le départ tant attendu. Pastich, lève le nez de sa copie de géographie humaine, le collectif sakagnagne accèlère la cadence, Zubrov, Nico et Klakmerd trépignent d'impatience. En revanche Kosovar, Iceman et Le Rieur ne réalisent rien...pas même qu'ils ont mis la bannière peinte au couleur de la faucille et du marteau à sécher devant le stand d'une association militant pour l'autonomie du Tibet et des charmants ressortissants de Lassa qui l'accompagnent. Premier incident diplomatique du week-end.

17h : MATMECA déclare forfait...L'équipe est déçue. La victoire est acquise sans panache et nous laisse dépendant du score de Bordeaux III face à l'ISNAB. Le collectif décide d'assister à cette confrontation, s'en suit un pourrissage en règle de nos amis joueurs de djembés.

17h30 : pour la 20ème fois, Kanel demande quand c'est qu'on va boire l'apéro parce que si çà continue on aura pas le temps d'être chaud. Pastich après avoir découvert la forfaiture de Matmeca et avoir afficher une mine fort déconfite de circonstance, dit que l'arbitre est pourri et que même Gilbert Montagné serait meilleur...L'ambiance est à son paroxisme, mais nous décidons de partir, nous ralliant enfin à la doctrine de l'ours de Ljubljana.

21h : alors que Fonzhino se lance dans la réparation de la bannière ("bande de salops, vous faites travailler les enfants!!!" Le Druide), la mise en bouche commence enfin, les premiers mélanges se voient engloutis, Chipo et son bob font forte impression, les choses sérieuses commencent enfin...

22h : La Crampe entame sa première heure de cuite...

23h : après un rapide voyage en tram, l'Ekip, en ordre rangé, derrière son étendard fait son entrée sur la place de la République. Les chants de Torpédie résonnent dans la ville, et arrachent une larme à quelques premières années qui s'étaient sans doute foutu un oignon dans l'oeil.
23h30 : montée dans les cars, nous faisons connaissance avec notre ami chauffeur (qui a depuis menacé de massacrer toutes nos familles...allez savoir pourquoi...), Kanel, dans un élan de furie décide de casser la bannière du fait de sa trop grande taille par rapport aux soutes. Décidément, elle aura pas vécu longtemps...çà me rappelle Jean Paul I.

00h00 : la fête commence, MPMS (équipe de rugby féminin), Babars et Torpédistes unissent leurs voix, le chauffeur trouve çà moyennement mélodieux et Gaillard (responsable du bus) essaie de nous faire arrêter de fumer.

03h00 : La Crampe dans une illumination salutaire découvre une chanson qui deviendra son cri de guerre et 45% de ses paroles pendant le week-end, "j'ai 21 ans, je vote à droite"

03h10 : Marionette (Diego le Babar) pose la première galette du voyage, Kanel se contente d'une première exhibition de trompe souhaitant se mettre dans la peau d'un éléphant pour le match du lendemain.

03h20 : La Crampe après avoir constaté que la galette de Diego n'était pas bretonne, est frappé par un second coup de génie : une seconde chanson (45% de plus dans les paroles de notre héros), "et C comme foufoune, et P comme foufoune, et E comme foufoune, ABBA, ABBa est un groupe suédois".

04h45 : en passant devant Nîmes, Chipo, l'enfant du pays décide de nous venter les splendeurs de sa ville. La verve et la passion sont là, les gens réveillés un peu moins...

Dès lors, la plupart des torpédistes sont tombés dans un coma bien mérité pour finir la nuit, pendant ce temps, La Crampe entame sa huitième heure de cuite...il est 05h00.

Vendredi (jour 2) : "ils n'ont pas fait le voyage pour rien" (T.Rolland)

07h00 : çà sent la garrigue, le pastis...mais aussi la sueur et le vomi, l'arrivée à Aix est imminente. Le doux soleil méridional se lève, les bouches sont pâteuses et les yeux mi-clot (St Pierre et mi-clot?...). Dans cette ambiance aussi glamour que virile, Brazil se refait les mèches, Kosovar se lève paisiblement du sol où il a passé la nuit, Kanel se frotte contre un siège comme lui a appris Baloo son maître spirituel et Fonzhino fait les comptes...un peu plus et il sortait avec le chauffeur qui n'aurait sans doute pas apprécié.

08h00 : descente des bus, Kosovar et Kanel essaient lamentablement de réparer la bannière qui périra une demi heure plus tard devant la table du petit déjeuner (définitivement cette fois-ci), le reste du collectif c'est emparé du Sakagnagne, la journée va être longue.

08h30 : l'ensemble des délégations se retrouvent dans les tribunes de l'athlétisme...premiers chants et chambrages à gogo sous une fière bannière "La guerre c'est nul". Alors que nous pensions être attendus après notre performance du Krit' de l'année passée, les autres IEPs se contentent, selon une tradition bien rodée de s'occuper du cas des parisiens, qui n'ont décidément pas d'amis chez les provinciaux.

08h31 : La Crampe demande à Kanel qui est dans la bouteille de vin géante, celui-ci avalant son pain confiture de travers, répond que c'est Kosovar. Notre breton répond que ah bon...mais qu'il préférerait de la vrai vinasse pour agrémenter son premier repas, Kanel lui tend une bouteille de son papi.

10hoo : Le Cross des non-motivés approchent, chacun prépare son matériel ; l'Ekip, le paquet de cigarettes entre les dents et la bouteille à la main est dans les starting- blocks...une grande performance sportive se profile.

11h32 : C'est parti pour la longue marche (le Cross étant plus proche du 20km marche paraplégique que de la course de fond), chacun blablate avec son voisin, les oiseaux chantent...et les criteux aussi. Mais soudain, c'est le drame, Kosovar, en retard sur la délégation, décide de couper pour rejoindre ses amis et se jette dans le ruisseau qui délimitait le parcours, Klikov quant à lui reste avec la délégation parisienne, seul à hurler des insanités dans son mégaphone parmis les corbeaux. Les 2 comparses se retrouveront quelques mètres plus loin pour finir le trajet ensemble.


12h00 : La Crampe entame sa quinzième heure de cuite.

13h00 : après un frugal repas, quoique plus copieux que les habituelles rations "pain rassis-patate-vodka"des tirailleurs torpédistes, la troupe se dirige vers la navette pour admirer les corps musclés de nos compatriotes rugbymen. Afin de patienter dans la bonne humeur (le terme gaieté serait plus approprié) et sans doute en manque d'affections, La Crampe et Kosovar se lancent dans l'opération "un bisou-un passage", et bloquent la circulation, laissant passé les voitures une à une en échange d'un tendre baiser (baysé???). Bon, ok, c'était pas Cendrillon mais les automobilistes semblent avoir apprécier les léchouilles au pastis.

14h00 : les hostilités commencent, après une confrontation accrochée et virile (c'est le but du rugby non???...oui je sais, avec des blagues comme çà, je vais me faire posé...), et sous le regard connaiseur et affuté de Joël Monlezun, parisiens et bordelais se séparent sur un match nul (au sens propre, m'envoyer pas Séchal, les gars...). Voilà, la première déception du week-end.

PARENTHESE CULTURELLE : QUI EST JOEL.M. ?
Professeur d'EPS à l'IEP de Bordeaux et grand adepte de la tragédie racinienne ("unité de temps, unité d'action, unité de lieu" dans le désordre), il est l'heureux papa du crit'. A voir l'ampleur prise par l'événement, le bébé se porte bien, merci. Aussi célèbre pour sa moustache que pour son truculent caractère, il a su marqué son époque par des phrases inoubliables ("je n'ai pas souvenance que..."...) et des coups de gueule mémorables. Un grand monsieur...

15h00 : La Crampe ayant oublié sa guitare à Bordeaux, décide de s'initier avec talent et entrain à la caisse claire, il entame sa 18ème heure de cuite.

15h30 : La Crampe dit à LeRieur et Kosovar que,si ils veulent, ils peuvent passer boire un café chez lui dans l'après-midi (véridique), surpris par la spontanéité de la proposition, ses 2 interlocuteurs lui rappellent qu'ils sont à Aix et que le café risque de refroidir le temps qu'ils arrivent. La Crampe retourne à sa caisse claire...

16h30 : Attention, Mesdames et Messieurs, le Grand Cirque Babar vous propose pas 1, pas 2, mais 15 éléphants bleus (Fonzhino applaudit...c'est beau la jeunesse...). L'heure de vérité a sonné pour le football iepien, la vraie équipe "favorite du tournoi" d'après Pastich, "éliminée en poule" d'après Kosovar, entre enfin en lice. La victoire contre Strasbourg est étriquée et douloureuse (1-0), surtout pour le kamarade Zubrov, attaquant malchanceux, qui se chibre le genoux sur un contact apparemment anodin. C'est aujourd'hui définitif, messieurs les pachidermes vous êtes des assassins!!!

Pendant ce temps, Chipo a disparu...

17h15 : Alors que footeux bordelais et strasbourgeois refont le match autour d'un bon pastis à la sortie des vestiaires, Kosovar tente de s'emparer d'un camion de pompier. Sa tentative est rapidement avortée grâce à la vigilence du propriétaire du véhicule, qui lui rappelle au passage qu'y en a qui travaillent, merde.

19h00 : Voilà, une rencontre magique du Krit', de celles qui transcendent les délégations et font se hérisser les poils de Kanel. Dans une ambiance survoltée, Brazil' et Le Rieur harranguent une foule en délire pour supporter le basket féminin. Victoire 50-00 contre des strasbourgeoises dépitées. Paquito géant, cris de joie...en bref, un grand, grand moment...

Chipo, Chipo, on ne te reçoit plus...

20h30 : Une étrange rumeur traverse les couloirs du CSU et les tablées du RU aixois, il serait de retour. Le torpédiste n'ose prononcer son nom, la nuit est sombre, presque autant que lui (même si il prétend avoir claircit ses derniers temps) et les rugbymen sont nus devant leurs assiettes...une ambiance moite et cauchemardesque donc (Non Séchal, pas les cheveux!!!). La rumeur est de plus en plus insistante, et l'événement semble imminent... Soudain, tel un phénix renaissant de ses cendres (on avait dit pas de cigarettes dans le bus!!!), Boubsky, prince de Torpédie et grand idéologue , fait son apparition. Après maintes embrassades de retrouvaille, nous pouvons enfin finir de manger, avant d'entamer la longue traversée d'Aix vers les bus.

20h36 : La Crampe vient de se recevoir son assiette de pâtes dans la figure...Kyan et Mathys, basketters tchétchènes de leur état et colocataire de celui-ci lui demande si il reprendra du gruyère...

21h15 : le groupe, Daydé, Klakmerd', Klikov arrive au bus, juste derrière Zubrov pourtant venu en voiture, mené par Kanbjer qui se révélera être notre Moïse pendant tout le séjour.

-"Commissariat central, bonsoir..."

-"Notre copain Chipo a disparu Monsieur l'agent, la dernière fois que nous l'avons vu , il était avec des gens peu recommandables dont un grand lillois tout nu..."

22h00 : le groupe, Pastich, Kanel, Kosovar arrive au bus, juste derrière la voiture balais, mené par Boubsky qui se révélera être notre papa du Petit Poucet pendant tout le séjour.

22h10 : La Crampe s'étonne que tout le monde soit déjà arrivé...il entame sa 25ème heure de cuite

22h30 : après réflexion et sous l'influence de Kanel et Kanbjer, le collectif décide de ne pas se rendre à la soirée bar et de continuer la fête sur le parking (qui ressemble étrangement au terrain où les éléphants ont disputé leur match quelques heures plus tôt) alors que le chauffeur joue à trap-trap avec un de ses collègues (il aurait peut-être pas refusé les avances de Fonzhino finalement...).

23h00: Zubrov et Daydé picolent avec leurs amis rugboeufs, le reste de l'Ekip' ,resté à l'extérieur, entame une visite des bus des autres délégations. Le prix du plus beau car est officiellement attribué à la "compagnie BOURREE" louée par la délégation rennaise.







23h30 : Alors que les canettes de bière se voient massacrées et vidées une à une, La Crampe se convertit en leader politique et propose à ses kamarades un grand projet de société : en vue de promouvoir la solidarité et la convivialité parmis les peuples, il propose que nous fassions tous caca la main dans la main...les torpédistes restent sceptiques (comme la fosse...pour l'occasion).


00h00 : départ des bus pour l'ETAP' HOTEL de Marignane (Marignagne nous voilà, comme l'aurait dit Le Rieur), La Crampe apprend ses chansons au reste de la délégation, le one man show dure longtemps, très longtemps compte tenu du professionalisme des chauffeurs.

01h00 : après une visite prolongée des zones industrielles de l'est, nos chauffeurs triomphants, après de nombreux demi-tour s'arrêtent devant l'ETAP'HOTEL...de Vitrolles. Les railleries vont bon train, "Marignane, çà s'écrit pas avec un V" attribuée à JC, le pongiste, restera sans doute le meilleur trait d'esprit de cette halte.

02h00 : nos couchettes nous accueillent enfin, la fatigue est grande et chacun rejoint sa chambrettte (je l'emmene dans ma chambrette...domino mino, domino minette...). Le Rieur est au fond de la mine (et pas au fond de l'Amin notre chauffeur...), du fait de la perte de son sac et de quelques problèmes d'organisation aixois relatifs à la réservation des chambres.

03h12 : Boubsky, Kosovar et LeRieur vident un dernier godet en plagiant une chanson de La Crampe : "et P comme pute, et A comme Anculé, et R comme Raclure et I comme immondice, et S comme salope, salope, salope, salope de parisien", c'est classe, c'est fin...c'est torpédien!!!

04h00 : le petit peuple bordelais s'endort paisiblement dans les banlieues lointaines de l'est marignanais, rêvant de victoires pour la journée du lendemain (y a eu quelques rêves érotiques mais je ne donnerais pas de nom...). La Crampe entame sa 31ème heure de cuite...il est 04h00.

Samedi (jour 3) : "le crétinisme stade suprême de l'alcoolisme" (Lénine repris par Eltsine)

07h00 : une fois de plus, la difficulté des réveils au Krit' se vérifie. Les voix sont éraillées, les mines grisâtres et la délégation peine à avaler son petit déjeuner (on voudrait vous y voir, vous croyez que c'est facile d'avaler un morceau de pain avec des glaires plein la bouche?!?). A cette heure matinale, le Torpedo, naïf ne s'attend pas à passer ce qui sera LA journée de la grand messe du sport iepien.

07h45 : départ pour Aix, les plus valeureux torpédistes sont dans les premiers cars afin d'assister au second match des babars...y a pas à dire, on s'est pas levé pour rien.

09h00 : la confrontation entre toulousains et bordelais commence ...mal!!! Loin de leur niveau habituel, les éléphants ressemblent d'avantage à une équipe de pupilles asmatiques qu'à l'équipe double vainqueur du Krit'. Le public s'ennuie, Le Rieur tape de façon nerveuse dans un ballon... alors que revoilà la délégation rennaise...Au final, la sanction est sans appel, battus 1-0, les footeux quittent le tournoi prématurément...dommage.

09h50 : la défaite est amère mais la délégation ne repart pas bredouille, elle s'empart d'un caddy toulousain rose du plus bel effet qu'elle largue quelques mètres plus loin parce que c'est quand même chiant à trimbaler.

10h00 : La Crampe pense qu'il y a quand même plein de jolies filles au Krit' et s'allume un gomez, il entame sa 37ème heure de cuite et commence à susciter l'admiration de ses congénères.

"Le petit Chipo est attendu par ses amis au rayon charcuterie..."

11h00 : Un petit détour au match de hand Bordeaux-Lille, permet au Torpedo de constater d'une part la popularité des nez rouges (14 supporters, c'est bien...), d'autre part que Chipo est bien vivant. Notre latéral, bien loin de se rendre au rayon charcuterie, sirotte tranquilement un pastis au bord de la touche en devisant gaiement avec son ami Alex (qui est sympa...mais pas comme un nez rouge). Nous voilà rassuré. Cependant, l'inquiétude fît de nouveau surface , Brazil' en quittant la salle (avant la fin du match...laissant les supporters à 8) observa, en effet, que le gros lillois tout nu rôdait dans les parrages et qu'il avait tenté de trompé notre vigilance en mettant un maillot et un short. Juste pour info, les bordelais se qualifièrent pour les demi-finales...

11h30 : rencontre avec des parisiens dans la navette. Alors que Brazil' demande ce que çà fait d'avoir DSK en conf' et vante les mérites de Jean-Pierre Sardin, professeur de powerpoint...d'économie, Kosovar déplore de ne pas avoir été reçu dans une vraie grande école. Sourire en coin des capitaliens, toujours aussi marrants.

12h00 : retrouvailles avec La Crampe (escorté à bon essiant par ses colocs) et Boubsky qui ne s'étaient manifestement pas réveillés. Le CSU est envahi par les C comme foufoune, les P comme foufoune, sans oublier les E comme foufoune.

13h00 : si la journée avait bien commencée avec la réapparition des amis précédemment cités, le repas fût marqué par un véritable déchirement. "un ami qui s'en va, çà vous met le coeur en bas [...], un ami qui s'en va çà ne se remplace pas" comme l'aurait dit Pierre Bachelet. Zubrov, blessé dans sa chair et dans son âme se sépare de ses kamarades, condamné à l'exil girondin,il doit repartir à Bordeaux. Notre attaquant nous quitte, assisté par sa femme, notre fidèle supportrice Solène et Klakmerd' (et son ptit cul...miam miam). Let's go, Romu et Chapka, l'artiste...

13h15 : Boubsky s'étonnant de ne pas voir Iceman, nous lui apprenons qu'il fait à présent parti des tchétchènes (basket masculin) et que, oui, c'est bien le grand à lunette qui est en train de s'échauffer au bord du terrain.

14h00 : sans doute un des moments les plus attendus par la communauté torpédiste : le combat de Veuve-Klikov au judo. Depuis que notre voleur de champagne national avait décidé quelques semaines auparavant, et sans doute dans un instant d'égarement, de participer à la compétition, sans jamais avoir pratiqué ce sport, les paris allaient bon train.Non, je déconne, on pensait tous qu'il se prendrait une branlée mais que çà nous ferait bien marré.Ainsi, afin de vérifier notre médisance (et accessoirement d'encourager Klikov), nous nous installâme dans le dojo du CSU, après que Kosovar ait constaté que l'endroit était fort "douillet" (ce qui fit bien rigolé Kanel). La Crampe nous gratifia d'un rouleau de printemps des plus élégant avant de s'adresser aux judokas avec un accent asiatique : "je suis autant français que vous!!!" leur lança t'il. Cette ambiance bon enfant ne sembla pourtant pas du goût du prof d'art martiaux, responsable de l'ère de combat qui nous expliqua que le prochain qui ouvrait une bouteille, il lui cassait la bouche. En dépit du bras en écharpe de l'individu, les torpédistes, compte tenu de la masse physique de l'animal, décidèrent de s'exécuter et de partir boire à l'extérieur (qui a dit qu'on était lâche??? prudent, c'est tout...). Le moment fatidique arriva, la pesée...Veuve, estimé à 63kg ne pu combattre en moins de 60kg et fût rebaptisé pour l'occasion FatKlikov. le bilan de l'éphémère carrière de notre judoka fût dréssé par Pastich : "Veuve-Klikov, 63kg, 0 combat, 0 victoire". Au final, la déception pour notre héros est grande, mais il nous a offert un grand moment de rire...

14h45 : Profitant du manque de vigilance de la délégation strasbourgeoise ,trop occupée à cuver leur stroh, Boubsky et Kosovar subtilisèrent Jacky un grand singe en peluche. Cette objet aussi encombrant que simiesque semble être passé dans les mains de toutes les délégations. Pour la petite histoire, il fut trouvé le vendredi soir dans une benne à ordure par des bordelais qui se le firent subtilisé par des rennais (des quoi???). Ceux ci du fait de leur faible nombre se le firent voler par les strasbourgeois...et c'est là que le Torpedo arrive. La suite, beaucoup plus tragique de ce petit animal en peluche viendra au fil du récit des prochaines heures.

15h00 : La Crampe demande qui sont les petits gars en orange qui se déplacent par 2 ou 3 et qui viennent au Krit' en Kangoo, Daydé lui répond que c'est çà des rennais et que c'est pas parce qu' ils sont nuls et pas nombreux qu'il faut se moquer. La Crampe dit qu'il aime bien les bretons, s'ouvre une bière et entame sa 42ème heure de cuite.

15h02 : début du match de basket masculin. Malgré la bonne volonté de la délégation bordelaise, l'ambiance est clairement du côté des strasbourgeois, en surnombre et sévèrement armés en pompoms et en banda (de notre côté, seul Gus et sa surmotivation semblait assumer la fonction d'homme orchestre comme en témoigne sa démonstration de grosse caisse ,dans le hall du CSU, un peu plus tard dans l'après-midi, devant d'autres délégations médusées) . A la mi-temps, ayant découvert des cerceaux de hoola-hop, Le Rieur se lance dans un numéro de dressage de latéraux droits avec dans le rôle des fauves, Fonzhino (qui vient de casser une porte) et Kosovar. Alors que les tchétchènes livrent un combat physique de tout les instants, Kanel s'inquiète d'une éventuelle pénurie de gnagne, le sac se vidant rapidement. A l'issue de la partie, les basketters perdent de 3 points (avec un gros manque de réussite au shoot) et vont rejoindre footeux et rugboeufs sur les bancs de la relégation.

15h30 : le tennis c'est bien joli, mais, on peut pas chanter...Klikov, privé d'une de ses activités favorite préfére s'endormir alors que Kosovar s'autobaillone afin d'éviter des hurlements intempestifs (il sera libéré 1/4 d'heure plus tard, par Joël qui a toujours son opinel sur lui...un peu comme Guy Georges...). Alors que la bataille fait rage pour l'obtention d'un polo aixois pendant une bonne heure, le Torpedo se désaltère...et c'est déjà pas mal.

16h00 : Le comité rédactionnel souffrant de quelques problèmes de mémoire sur cette fin d'après-midi ensoleillée, la qualité temporelle du récit peut s'en trouver légèrement affectée. Nous nous en excusons, par avance.

16h30 : nous assistons à la naissance d'une nouvelle équipe du sport iepien. Alors que les grosses cylindrées ont recouvert le hall de l'IEP de leur propagande pendant toute l'année, un collectif a fait son petit bohnomme (Frodon, c'est toi???) de chemin. Successivement Amazones, puis Hand'alouse (ce qui est quand même plus drôle...), l'équipe de hand féminin dispute sa demi-finale. Accompagnées de leur mascotte "mini-Momo" (que le Torpedo a préféré baptisé "mini-boubsky"), les filles se qualifient avec aisance...enfin une finale!!!Merci...

17h00 : en passant devant les toilettes garçons du CSU, Le Torpedo s'aperçoit qu'un groupe de mâles bordelais se recoiffe, réajuste leur foulard et tente de nettoyer avec frénésie les tâches de vin qui ornait pourtant si joliment leur polo. Ce comportement étrange ne manque pas de piquer au vif la curiosité de Kanbjer qui se presse de demander la raison d'une telle agitation. Un jeune éphèbe remettant péniblement sa ceinture lui répond que la demi-finale du volley féminin va se jouer dans quelques minutes. Kanel, grand connaisseur de sport s'exclame que ,oh putain, il faut absolument y aller...Le reste de l'Ekip acquièsse mais décide de ne pas faire de toilettes, le côté sauvage, çà peut plaire aussi.

17h00, dans une autre dimension : un lyonnais constate la présence de La Crampe, étendu dans les fourrés, une feuille, en guise de cache-sexe derrière le CSU. Dans un élan d'altruisme, celui-ci lui demande si çà va, La Crampe lui répond beuuuahahbeuah et entame sa 44ème heure de cuite.

17h30 : Apparement, beaucoup de (gros) membres de la délégation sont passés devant les toilettes garçons, la quasi-totalité de la population masculine bordelaise étant présente au bord des filets. A la connaissance du comité rédactionnel, le volley féminin est le seul sport où les supporters se placent derrière le camp bordelais en dépit du fait que ce ne soit pas le meilleur endroit pour assister au match. Le monde sociologique s'interroge toujours sur un tel phénomène de masse, sans trouver de véritable explication...sans doute un effet de la volonté de "Reproduction" bourdieusienne.

17h45 : Le Rieur remercie la délégation lilloise pour les bières laissées à notre disposition alors que le papa de Justine (présidente de l'AS et capitaine du volley) nous rappelle qu'il serait courtois pour le confort des joueuses que nous allions picoler et beugler quelques mètres plus loin. Bizarrement, personne n'a retenu (ni suivi) le score, mais le spectacle fut observé avec une grande attention...quel sport étrange. Les filles se qualifient pour la finale, et c'est bien là le principal.A la fin de la partie, Kanel se demande si en se cambrant dans ses cages façon volleyeuse, les matchs du Torpedo ne serait pas un peu plus sexy, Brazil' lui répond que pas vraiment avant qu'une voix tonitruante ne rappelle les troupes à l'ordre : "TOUS AU BASKET!!!".

18h30 : Boubsky et Kosovar ramassent La Crampe, toujours dans ses fourrés et lui disent que çà va aller, celui-ci répond que oui mais qu'il aimerait bien boire un coup. Un lyonnais passant à proximité, tend une bouteille au petit groupe qui sent le baume au coeur revenir dans leurs petits corps avinés.

Avis de recherche : perdu Chipo, petit latéral droit affectueux et rigolard, signes distinctifs, un chapeau de paille et pleins de femmes autour de lui (des copines, des amise, des ex-amies de copines, des ex-copines d'amis de copines...bref...des femmes)

19h00 : dernier match de la journée, le basket féminin joue sa demi-finale contre Aix. Cette rencontre s'inscrira dans l'histoire de ce Crit' provencial comme l'évènement sportif le plus chaotique ,eu égard à l'indiscipline de la délégation bordelaise.

19h15 : alors que les bordelaises sont menées au score, le terrain est envahi par des rouge et noir chauds comme des barraques à frite. Les nez rouges, toujours à la pointe de l'humour et du bon esprit, déverse une bière sur le parquet. L'arbitre de la rencontre menace d'interrompre le match. Kosovar qui ne supporte pas la sâleté (?!?) se jette au sol et essuie le breuvage avec son propre corps secondé par Auré (rendez lui son 100m!!!) et La Crampe sous les encouragements d'une délégation qui chante "serpillère, serpillère" : après la surveillance de concours, notre latéral droit vise l'entretien de l'IEP; Nasser, fait gaffe à ton poste!!!

19h20 : Brazil' s'aperçoit avec horreur que notre jeune Chipo est retenu en otage de l'autre côté du terrain par le grand lillois tout nu, qu'il n'a pas de mal à identifier du fait de son costume traditionnel (des poils et le zgeg à l'air...). Un frisson d'effroi traverse la colonne vertébrale des torpédistes qui envisagent le pire pour leur malheureux Kamarade. Celui-ci, loin de paraître brimé et mal-traité, discute jupette avec une pompom aixoise avant de venir nous rejoindre la bouteille de pastis à la main.

19h25 : La Crampe, apparemment passioné par le spectacle, décide d'améliorer ses connaissances zoologiques en faisant plus ample connaissance avec Jacky et Kanel comme en témoigne le document ci-joint.

19h30 : mi-temps, Charlotte, fougeuse MPMS attaque une série de dérapages contrôlés dans un caddy aux couleurs bordelaises. Entre l'international tunning de Mérignac et la journée du caddy du Mammouth, Cenon, la performance fait forte impression. Malheureusement, l'ambiance n'est toujours pas au goût de l'arbitre, qui, secondé par le prof d'art-martiaux, prétend vouloir faire évacuer la salle et nous casser la bouche, au passage (çà devient une obsession...jsuis sur qu'il a fait du rugby dans sa jeunesse).

20h00 : La Crampe se réveille et entame sa 47ème heure de cuite.

20h00 : les basketteuses sont éliminées d'1 point (de suture comme l'aurait dit Chipo, un soir d'affection avec Kanbjer), après un joli parcours.

21h00 : après s'être rassasiés, les torpédistes, en pénurie de gnagne décide de se rendre au PMU local. Brazil' et ses fumigènes ouvrent la voix à une colonne d'étudiants passablement alccolisés pour rechercher une source salutaire. S'en suit un rassemblement convivial dans un bar mexicain (ou se prétendant comme tel) avec les MPMS et Iceman (qui pour l'occasion, on daignait abandonné leurs homologues masculins...c'est pas beau la jalousie!!!) et d'autres charmantes demoiselles de 2ème année. Avant de partir, Boubsky se fend d'une démonstration de danse dont il a le secret en exécutant un coupé décalé digne d'un Francky "Ludo" Vincent des grands jours.

14 Comments:

At 11/4/06 18:09, Anonymous Anonyme said...

très très bon résumé!
Mais ce n'est qu'un début, le pire est à venir je crois!!
Kosovar j'espère que tu ne passeras rien sous silence!
les gens ont le droit de connaitre toute la vérité ( même celle de la chambre 417 et du club des 6...ou 3 si on les emboitent)

KaLiN

 
At 12/4/06 18:57, Anonymous Anonyme said...

C'est une drogue... "donnes m'en encore" (Camille B.)!

 
At 12/4/06 19:37, Anonymous Anonyme said...

Je salue bien bas la verve torpédiste, qui publie l'unique résumé de ces doux évènements.
Toutefois certains détails sont oubliés, on reconnaît bien là la culture Pravdaïque: du genre quand on arrive à l'hotel à 2h00 à l'hotel après la longue visite des diverses zones industrielles, bah en fait il est 3hOO grâce au décalage horaire, et le lever n'est pas si loin (on était sensés être dans le bus 4h30 plus tard). Et puis les détails les plus parismatchistes du voyage aller manquent, du style les grands épanchements amoureux des différents membres de la torpédie...
MAIS A QUAND LA SUITE?

 
At 12/4/06 19:52, Anonymous Anonyme said...

la suite arrive, pour les épanchements amoureux, certaines et certains ont protesté. Seules quelques allusions ont pu être faites

 
At 12/4/06 20:12, Anonymous Anonyme said...

Très grand résumé etle meilleur reste à venir, ça faisait longtemps que je rigolais pas comme un con devant un ordinateur.
Je retiens également une phrase dans la magnifique seance du Dojo:
Kanel: "Mais... c'est moi qui pue comme ça?"

 
At 13/4/06 10:58, Anonymous Anonyme said...

ah ben oui on veut la suite, jme souvenais pas de tout..Manque quand meme les nuits de La Crampe, auxquelles j'ai assiste, et meme disons participé au vu des nombreuses experiences que son corps passagerement insensible offrait.Avec Mathis, on a meme des photos, dont certaines super flippantes...JB

 
At 13/4/06 18:03, Anonymous Anonyme said...

je proteste! pas de censure kosovar, raconte la vérité, toute la vérité!

kalin

 
At 16/4/06 14:48, Anonymous Anonyme said...

Sale Bouscatais, Kosovar, mes potes de Cenon et moi on va te taper ta gueule.
C'est pas un Mammouth à Cenon, mais un Atac. T'chulé.

 
At 26/4/06 17:34, Anonymous Anonyme said...

Il est en grève ou bien le rédacteur?

 
At 26/4/06 18:14, Anonymous Anonyme said...

putain Pristina ! tu nous fait la fin ou quoi ???

tu t'es endormie dans une cuve de vodka man ?

 
At 28/4/06 14:38, Anonymous Anonyme said...

Ben ouais on a l eau a la bouche maintenant!et t as pas interet a nous bacler la fin, le komite veille!
Bon sinon,des bisous de pologne a tous..ca devrait vous plaire ca, bande d ostalgiques!:)

 
At 28/4/06 17:29, Anonymous Anonyme said...

JB Sarlat? nom d'un petit bonhomme vous ici? si sur le retour tu passes par Loubi n'hésites pas hein?!

 
At 29/4/06 11:19, Anonymous Anonyme said...

tout a fait, mon ourson, j y penserai..meme si c est quand meme moyen sur la route..bizoux:)

 
At 30/4/06 19:25, Anonymous Anonyme said...

Tu le termines pas le journal de bord des torpedistes en ballade??
A la limite on pourrait chacun faire le récit de quelques heures pour compléter tt ca....

 

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