15 février 2009

Mercredi 28 janvier : Le retour du fils prodigue

Ce mercredi 28 janvier, le Kollectif rechaussait les krampons, pour son premier match de l'année 2009.

Pleins de bonnes résolutions, mais les articulations encore lourdes des soirées de retrouvailles, les kamarades se retrouvèrent vers 20h30 sur leur bon vieux Synthétik C.

Ce haut lieu de l'histoire torpédiste, espace privilégié d'expression de la teckniK et du jeu léché des joueurs, allait-il enfin être le théâtre d'une viktoire ?

Tous l'espéraient, et c'est avec un mental à toute épreuve que chacun s'apprêta à reprendre le championnat.
Motivés, certes, mais diminués : Fonzinho, la clé de voûte de l'édifice torpédiste, le maître à jouer de la défense, le John Terril du pauvre comme on l'appelle dans les travées de Kopacabanch, s'étant blessé la veille à l'entrainement.

Le Torpédo allait cependant se montrer à la hauteur des pronostics les plus fous, remportant ce match tendu haut la main.

Match : Torpédo - Sciences 5 (on ne se moque pas, c'est très sérieux...)
Score final : 3-0

Dès le lancement des débats, on sent que ce match ne sera qu'une sucession d'âpres duels et une lutte équilibrée et acharnée du milieu de terrain. Dès lors, le Kollectif prend conscience que la lumière ne pourra venir que de ses individualités, de quelques éclairs de génie technik.

Problème : des individualités, justement, on en a pas des masses. Des tricoteurs oui, mais pas des tueurs...

Fort heureusement, c'est le moment qu'attendait notre goléador Tapivert pour effectuer un retour providentiel. Grâce à son talent décidément hors du commun, il va débloquer le match à lui tout seul !
Quel bonheur pour une éKip de pouvoir se reposer ainsi sur un seul joueur.
Les statistiques de ce tueur des surfaces sont effectivement impressionnantes : 0 mètres parcourus, 0 ballons joués, 0 tirs kadrés, mais 3 buts au final.
Mieux que ces pédales de Trézéguet ou Inzaghi... Prends-en de la graine Vidalov !
Merci Tapivert, reviens quand tu veux.

Fort de ce premier succès, acquis de haute lutte, et débordant de joie, le Kollectif se précipite au Cock&Putes pour fêter ça. Une première viktoire a toujours une saveur spéciale, dont il faut profiter au maximum avant qu'elle ne disparaisse.

C'est donc directement à coups de shots que les Kamarade commencent à s'en mettre. La cuitasse qu'ils se collent ce soir là fera au moins un heureux : Vince, qui a pu en profiter pour dégainer tout son répertoire de shot, du petit ver mexicain à l'absinthe slovène...

La soirée, et surtout la descente des kamarades, fut tellement dingue qu'elle amena d'ailleurs Vince le suce-nommé à halluciner : "Quand on voit ce que vous vous mettez après une victoire par forfait, qu'est ce que ce sera quand vous gagnerez vraiment?".

Qu'il se rassure, on en est pas là.

Complètement rogné, le Kollectif poursuivit la soirée par de longues pérégrinations dans Bordeaux, au cours desquelles :

- Nitch manqua de perdre une nouvelle fois sa cheville
- Chouch entreprit de faire le plein de chacune des voitures garées à portée de sa pompe à essence personnelle
- le Baron Fonzinho fut transporté sur une belle poubelle sous les yeux désapprobateurs de la BAC
- Sangat devînt cleptomane et déroba une bouteille de gin au Vival des quais (pendant que les kamarades faisaient diversion en achetant quelques poulets)
- et tous rendirent un vibrant et bel hommage (quoique tardif ?) à Molot' au domicile de Solène R.

La soirée se termina chez GW., la belle dont on dit que tous le Kollectif connait intimement.

Le dernier fait d'importance sera le lochage en règle de Chouch, qui avait eu la mauvaise idée de s'assoupir sur un canapé. Chacun s'endort ensuite paisiblement et tout bourré.

Tous ? Non. Fonzinho, ne perdant ni le nord, ni les préceptes enseignés par JB ("Le Grand Frère" sur TF1) terminera la soirée dans les bras de la sensuelle GW. Le tableau de chasse de cette dernière compte désormais un nouveau Durier. Peut-être pas le dernier.

Prochain match, IFPP-Torpédo le jeudi 12 février.

D'ici là, cultivez l'art de la gagne (nouvellement acquis) et de la gnagne (déjà maitrisé)

Messieurs,

Kalin !

Le Politburo