30 avril 2009

Jeudi 16 avril : Le jour de gloire est enfin arrivé

Ce jeudi 16 avril, le Kollectif avait décidé d'accepter le challenge proposé par les infâmes Babars. Malheureusement pour eux.

Il faut dire que l'occasion était belle de clôre la saison et boucler la boucle : un ultime derby contre l'ennemi intime ne se refuse pas.

Pré-match : il s'agit du dernier match de la saison pour les deux équipes. Bilan mitigé pour le Torpédo (une viktoire en coupe, le Trophée Karl-Marx, mais un parcours moyen en chanpionnat) et franchement médiocre pour les Elephants (aucun titre, car éliminations en demi au Crit et au Championnat Grandes Ecoles).

Match : Torpédo - Babars
Score final : 6-3

Le match débute et révèle une opposition de style radicale. Alors que le Kollectif, appliqué et sérieux, a visiblement à coeur de cueillir les Babars pour la première fois de son existence, les Petites Trompes affichent pour leur part une arrogance incroyable et prennent le Torpédo de haut. En témoigne leur schéma tactique initial, inversé par rapport à d'habitude : Capitaine Tim et Braillard-le-déchu en pointe, Champion en libéro.

Les conséquences ne se font pas attendre. Déroulant un jeu léché, le Kollectif prend l'avantage par l'intermédiaire de Kalashniko. 1-0 ! Prenant les fiers Babars à la gorge, le Torpédo porte même son avance à 2-0 (Fuckov) puis 3-0 (LeShah, anciennement Ahmadinedjad) ! Le football total torpédiste est enfin récompensé : son attaque réussit tout ce qu'elle entreprend, et sa défense fait des merveilles (oui, oui, vous avez bien lu). Jeannot Mencacci, pierre angulaire du système de jeu éléphantesque, a pris ce jour-là une décision historique en rejoignant les rangs du Kollectif. Ce pur numéro 10 fait beaucoup de bien au Torpédo pendant ce match, désinhibant et bonifiant chacun des joueurs. Un transfert définitif serait-il envisageable ? Affaire à suivre...
De même, Overmarx en libéro est souvent décisif, tout comme LeRieur en position de dernier rempart : gardien de but. Sangat' profite de cette reconversion de Marcow pour quitter ses cages et enfiler son habit de lumière : il devient le Chevalier Blanc, proposant maintes solutions sur le front offensif.

Dès lors, menés 3-0, les Babars retombent dans leurs penchants ordinaires et s'énervent. Ils rebasculent dans une organisation classique et réduisent logiquement le score, grâce à l'éternel Champion. Mais la remontée espérée n'a pas lieu. Le Kollectif, tel le roseau, plie mais ne rompt pas. La solidarité des joueurs est belle à voir, chacun accomplissant son travail défensif sans rechigner. Braillard touche les poteaux 3 fois, LeRieur multiplie les parades décisives, PapaSchultz et Chouchenko n'hésitent pas à donner leurs genoux pour sauver des ballons sur leur ligne... En bref, du très grand Torpédo.

C'est donc logiquement que la première mi-temps se termine, sur ce score fleuve de 3-1 en faveur du Kollectif de la Saucisse et du Marteau.

La seconde mi-temps ne sera finalement que la répétition de la première. LeShah signe son premier doublé (et son deuxième but) de la saison. 4-1. Les deux équipes commencent à interpréter la règle du hors-jeu à leur guise, ce qui prive Kalashniko d'un magnifique deuxième but tout en finesse (un majestueux lob sur Jacques, le malheureux gardien adverse).

Les Babars en profite pour réduir le score par Champion, d'une frappe limpide après un renvoi approximatif de la défense torpédiste sur corner. 4-2 ! Le suspense est à son paroxysme, et c'est le moment que choisit LePoirow pour redonner une confortable avance au Kollectif. 5-2 ! Tim ramène les deux équipes à 5-3, mais c'est le Torpédo qui aura le dernier mot. Jeannot trouve la lucarne d'une somptueuse demi-volée, crucifiant son ancienne équipe et consacrant la viktoire du Torpédo : 6-3 !

C'est la première fois que les Babars cèdent sous les coups de boutoirs kommunistes. Le Torpédo sauve ainsi sa saison, la rendant plus qu'honorable : une viktoire au Trophée Karl-Marx, ainsi qu'un succès historique lors de ce Clasikow !


S'ensuivit une soirée débauche habituelle Chez George - Cock&Putes. Le Torpédo convia ses éternels adversaires à cette soirée pour les humilier à nouveau, en dehors du terrain cette fois. Le résultat ne se fit pas attendre, et le naufrage collectif eut bien lieu. Les tournées de shot volèrent, concluant en beauté cette journée mémorable.

Citons, pour finir, cette phrase désormais mythique de Nitch à Braillard suite à une altercation alcoolique : "écoute Brice, je t'aime bien, mais je vais devoir te casser la gueule".

Messieurs,
Kalin !

Le Politburo

1 Comments:

At 13/6/09 20:06, Blogger Jeannot said...

Sublime!

 

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