08 juin 2007

Opération Perroquets Lensois (Grenoble 2007)



Dans un soucis de transparence cher à toute administration moderne et développée, le Politburo torpédiste décide de mettre en ligne le rapport qui lui a été remis le 27 mars 2007. Vous trouverez donc retranscrit ci-dessous la quasi -intégralité dudit rapport, augmenté de différents liens visant à le rendre plus intéractif. Comme l'an dernier, des réclamations sont toujours possibles, en suivant scrupuleusement la procédure de l'article 137-4 de la loi 1917-2510 relative à la propagande de la Glorieuse Torpédie.


Gavrila Ardalionovitch,
Membre du Commissariat aux Politiques de Glasnost, de Presse, et de Propagande du Politburo de la Glorieuse Torpédie (C.P.G.P.P.P.G.T.).
Bureau BKV.7566.HY



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CONFIDENTIEL



Rapport sur l'opération "Perroquets Lensois" (ex-Opération "Vercors Rouge")
23-24-25 mars 2007



Kamarades du politburo,

L'opération "Perroquets Lensois" se déroula les 23, 24, et 25 mars 2007. Ces trois jours marquèrent l'histoire idéologique du Torpédo, d'où le changement du nom de la mission en cours de mission. Le présent rapport entend restituer plus ou moins fidèlement l'épopée qui nous conduisit au bord de l'Isère. Le Kommando envoyé sur place a été plus restreint que prévu à l'origine, suite aux défections de fidèles soldats, tels que Kubivitsky, Sanfouette, Gazelle, retenus par la Nomenklatura pessakistanaise et les obligations kapitalistiques. L'ékip en profite pour réitérer ses réserves à l'égard de la politique d'entrisme: trop d'entrisme tuera peut-être le kommunisme. C'est donc un effectif diminué qui part à Grenoble, mais cela ne se fera guère ressentir grâce aux apports des compagnons de route que sont JC, Diego & Iceman (pour les deux derniers, cf. annexe 1) (Note du C.P.G.P.P.P.G.T.: l'annexe 1 a été directement intégrée au rapport, tout comme chacun des autres annexes, et ce afin de faciliter une lecture interactive).


Préparatifs: "Jeudi, rendez-vous à 19h pour l'apéro"

La journée est belle, ensoleillée, et tout le monde sent poindre l'excitation, particulièrement Vidalov, dans son pantalon. Une partie de l'ékip (Daydé, Klikov, Le Rieur, JC, Panzer) a passé l'après midi au Kartier Génégnagne afin de préparer des mélanges explosifs, et ce dans la joie et à la bonne humeur propice à l'exercice.

17h44: JC met son maillot du Racing Club de Lens, Zubrov lustre sa jambe de bois, Daydé met son CrazyFrog dans son sac, Klikov reçoit un premier coup de fil de Brice (de l'AS) lui rappelant l'heure du rendez-vous, Pastich plie avec soin son maillot Babar, et emporte quelques cigares, sûr de la victoire bordelaise en finale.

19h30: arrivée du gros de la troupe et véritable début des festivités: les retrouvailles sont saluées à coups de cul-secs. Vidalov fait (comme d'habitude) le point sur ses problèmes gastriques: "Bon beh moi je chie 8 fois par jour. J'ai envie de dire, c'est obligé. Et beh oui." ( Oui ok, la tentative de retranscription de l'accent léognanais est ratée). Ces paroles ne sont, elles, pas saluées par un cul-sec. (logique!)

19h45: Molotov offre à Le Rieur un magnifique plot de la DDE "emprunté" le matin même. Ce dernier (le plot) est vite "tuné" par les trois latéraux. Pour la 3e fois, quelqu'un demande à Sanfouette pourquoi il ne peut pas venir. Klikov, un brin ironique, au kollectif: "Bon les gars j'ai déjà eu deux fois Brice au téléphone, si on est à la bourre ils ne nous attendent pas!". Cette nouvelle est saluée par un cul sec.


Roman-photo
Le Rieur: "...j'en pouvais plus j'étais à l'os du cul, lalalala...."
Chouchenko: "Énorme ton plot, Marco"
Maman Heineken: "Là che n'entends rien, oui... Ils sont déchà dégolasses!"
KlikovBrice au téléphone): "Non t'inquiète, on sera pas en retard... T'inquiète. Non ça va."
Vidalov à Fuckov: "Nan mais vraiment. Huit fois par jour."
JC à quelqu'un mais qui? : "Une suze, patron".

22h:02 Klikov rappelle à tout le monde qu'on a rendez-vous à 22h à la place de la République quand il est interrompu par son téléphone: c'est Brice (5e coup de fil), qui lui apprend l'heure. Surpris, notre kapitaine au grand coeur montre l'exemple en prenant la tête du premier convoi vers les bus. C'est un convoi d'une personne. Ce départ est salué par un cul-sec.


22h15: Daydé pose une question cruciale: "Au fait, on transporte comment pour les bouteilles?". Le désarroi pénètre un instant le coeur joyeux du kollectif. La collectivisation des moyens de transport des bouteilles est donc adopté à l'unanimité, trois porteurs sont désignés volontaires: Chouchenko, Molotov, et Zubrov. Pour ce dernier, le kollectif a été confronté à un défi, celui dit du "sac-complètement-défoncé-qui-ne-ferme-pas". Et tel MacGyver - ce suppôt du kapitalisme qui s'est approprié le système D comme Dynamo développé à l'Est de la Volga - Zubrov a utilisé son strappe pour saucissonner son sac une fois les bouteilles à l'intérieur: le sac n'est pas hermétiquement fermé, mais il est désormais transportable. Cette victoire est saluée par un cul-sec.

22h38: Le groupe arrive enfin au tram...qui passe dans 15 minutes. Cette durée d'attente digne de la Société Nationale des Chemins de fer Moldave est à l'origine d'une scission idéologique temporaire au sein du groupe: faut-il attendre le tram ou y aller à pied? Les deux latéraux Vidalov et Molotov partent à pied et font porter le minisakàgnagne n°1 à Pauline et Clémence qui les accompagnent. Les autres demeurent à l'arrêt de tram et éviteront de justesse une discussion utile et constructive du style "pour ou contre les Juifs" avec Bob le chapeau, suite à une chanson dont il n'a pas (su?) apprécié certaines paroles .

23h08: Soulagement de l'AS: le Torpédo est arrivé place de la République, presque sain et sauf. Retrouvaille avec Nitch et première rencontre avec les Antilobes, l'équipe d'athlé. Arrivée de Diego qui déclare à Molotov: "Tu m'avais dit d'arriver à 23h et on est même pas prêt à partir! Je retourne au 'Cock And Putes'! Je m'en fous! Je suis un beau mec, je me la colle."

23h46:Départ du bus du foot. Brice, responsable avec Champion du bus annonce à tous: "Bon les gars j'espère que le voyage va bien se passer", et plus particulièrement à Champion: "C'est bon j'ai prévu plein de Sopalin". Vidalov se dit qu'il aurait peut-être du prendre ses précautions avant de partir.


Etape 1 : Jeudi soir : Où l'on apprend comment le "pire" bus est le seul à être arrivé aux pistes.

Le bus "du foot" est composé des Babars (l'équipe 1 de foot - la précision est nécessaire, si si!), des Antilobes (le cross féminin), de supporters (ou d'équipes non identifiées), et bien sûr du Torpédo. Et l'ambiance est là.

00h02: C'est l'anniversaire de Nitch, qui reçoit une bouteille de 1,5 litre de vodka-carambar faite maison, offerte par le kollectif. L'ékip est soulagée de constater l'absence de piment dans la bouteille de vodka et en remercie Molotov. Fuckov prend cela pour du dépit et déclare qu'il a préparé une bouteille de téquila-piment si vous voulez. C'est un bide quasi-unanime, à l'exception de Pastich.

00h46: Klikov prend légitimement la tête des choeurs de l'armée du gros rouge qui tache:

Il est secondé par Le Rieur et son qu'on m'apporte, qu'on m'appooooorte, qu'on m'apporte une pucelle et qu'on me la foute à poil. Les Antilobes fraternisent, offrent à Chouchenko un drapeau Russe frappé du mot "ТОРПЕДО", et commencent à biberonner la bouteille de vodka karamel tendue par Pastich.

1h00: La bonne ambiance règnant, le chauffeur refuse pour la 3ème fois de passer la K7, et éteint les lumières pour nous calmer. Des "Fasciste!" fusent à l'arrière du bus. Les chants redoublent, les supporters du fond s'étant parfaitement intégré au kollectif. JC lance son 2ème "Au-nord-c'était-les-corons" de la soirée.

1h25: Les réserves de sopalin fondent à vues d'oeil. La faute entre autre à Diego, qui a quelques difficultés pour remplir une bouteille d'urine et qui décide donc de s'interrompre et d'arroser l'allée; Brice est ravi. Le physionomiste Klikov fait remarquer à tous combien le chauffeur ressemble à Emile Louis, et entame une chanson à cette occasion. A l'inverse, chute du mental à l'avant du bus parmi les premières années babar ("nous aussi on joue collectif"). Huitème tentative auprès du chauffeur et huitième échec: la K7 ne passe toujours pas.

1h50: Annonce du très prochain arrêt en station, fêtée par un paquito.

1h57: Arrêt sur une aire d'autoroute un peu après Périgueux. Retrouvailles avec les occupants des autres bus dont Iceman, marque de glaçon au front, regard hagard, tee-shirt à l'envers, qui insiste pour prendre une photo avec Joël Monlezun, qui lui insiste beaucoup moins. On apprend que le bus des pompoms est en panne, et que l'on risque de rester là longtemps. Les babars Stéphane et Alexandre 'Goalfinger' en profitent pour lâchement prendre la fuite et rejoindre la mannschaft (Victor et Tatou) dans des bus calmes, laissant derrière eux une jeune garde babar en quête d'un improbable sommeil.

2h10: Finalement on repart, on va pas se laisser emmerder par les pompoms. Les chants reprennent, Daydé passe dans l'allée faire écouter son CrazyFrog aux dormeurs. Klikova se dit que peut-être venir dans ce bus n'a pas été le choix le plus judicieux. Il ne reste plus qu'un rouleau de sopalin: regard inquiet de Brice vers Champion.


3h22: Le sopalin n'est plus: regard affolé de Brice vers Champion et début de la propagande "Y'en a qui dorment".

3h24: Tremblement de terre en Torpédie: Vidalov réussit l'improbable exploit de "plus que fraterniser" avec une Antilobe aussitôt baptisée "Vidalasse" (mélange de "Vidalov" et "dégueulasse"). Le vaillant petit latéral frappe un grand coup: même s'il n'en aura que de vagues souvenirs le lendemain, l'outsider a ouvert la course pour le maillot blanc de meilleur jeune et celle pour le maillot à pois de meilleur "grimpeur". Le kollectif, à la suite de Le Rieur, salue le premier grand moment du crit.



3h50: Nouvel arrêt en station, à l'entrée de l'Auvergne, un peu avant Clermont-Ferrand. Zubrov en profite pour aller soulager sa vessie tout en appelant en même temps Zubrova, sous le regard admiratif de Chouchenko. Pastich et Molotov avisent un bus "TransIsère", décide de monter, il s'agit de Lyonnais se rendant à Bordeaux pour le crit' d'une sombre école d'ingénieurs. Devant le calme du bus, pour les motiver un peu, ils entonnent "le lion est mort ce soir", avant de se faire virer et de recommencer 5 mêtres plus loin, dans le second bus "TransIsère". De retour dans le bus, l'ékip apprend merde qu'un con a pété une trappe dans le bus du volley". Surprise et fierté kollective que résume Pastich en disant que putain on nous colle l'étiquette de pire bus, alors qu'en fait c'est le notre le plus classe, ce qui n'est pas sans faire grimacer Brice. Le retour dans le bus est aussi le tournant du voyage: ceux qui veulent chanter sont désormais minoritaires. Néanmoins, pour la blague, Fuckov et Nitch vont demander au chauffeur s'il est possible de mettre la K7 (13ème refus).

3h54: Flash éthylique, Molotov reprend le flambeau laissé par Daydé: il décide d'aller chanter une version personnelle de Mélissa, métisse d'Ibiza à l'oreille des dormeurs, s'étonne de l'absence d'humour de certains, mais continue inlassablement, encouragé par Diego et trois ou quatre supporters. Il sera confronté à (au moins) 15 "T'es lourd", 20 feintes de profond sommeil, 2 supplications "laisse nous tranquille s'il te plaît, juste 10 minutes" (auxquels il cèdera vers 5h30) et 45 rappels à l'ordre de Brice.

Heure inconnue: Arrêt dans sur une aire enneigée autour de Saint Etienne (?): plongeon dans la neige et bataille de boules sont de rigueur pour les quelques motivés demeurant (ivres). Brice: "Mais regarde t'es trempé, quand tu vas t'assoire tu vas bousiller les sièges" Réplique:"Ecoute je suis debout depuis le début, je vois pas pourquoi je m'assierais... Je vais sécher debout".

7h49: Les rares survivants se moquent gentiment de l'inconfortable position de sommeil de Klikova et décident que quand même, une sieste serait acceptable.

8h30: Le bus se réveille doucement et accueille l'intégralité de l'équipe de ski (soit 2 personnes). La proximité des sommets neigeux enthousiasme les torpédistes: enfin un climat digne de la mère patrie. Cette nouvelle est saluée par un cul-sec de guronzan.

9h51: Les premiers lacets après Grenoble donnent rapidement la nausée à la moitié du bus; Brice rappelle à tout le monde qu'il n'y a plus de sopalin, Panzer explique lui que vomir c'est gâcher, du coup il n'y a d'accident ni à l'avant, ni à l'arrière du bus.

10h26: Le Torpédo s'aperçoit que son bus est suivi par les deux bus de la délégation rennaise. Après un rapide calcul (20 bonnes secondes), c'est le choc, la honte: il y aura deux fois plus de rennais que de bordelais sur les pistes. Cependant, fair-play, le kollectif reconnaît la supériorité rennaise; et pour témoigner de leur respect, une barrière de culs torpédistes est organisée contre la vitre arrière.

10h35: Arrivée du bus à la station. Surprise kollective, le bus est plutôt en bon, voire en excellent état. Brice répliquera en pestant que non c'est pas une surprise vu son emploi du temps durant la dizaine d'heure écoulée. Et le kollectif d'apprendre que seul leur bus verra la neige aujourd'hui.

Pourquoi le bus du Torpedo est-il le seul arrivé à la station?

Un reporter de Ukraine 3 régional a mis la main sur un témoignage exceptionnel, que nous avons pu nous procurer et que nous joignons donc à ce rapport.


Il est clair que l'AS a souhaité préserver les "vraies" équipes afin qu'elles soient opérationnelles le plus tôt possible. C'est donc le Torpédo qui est allé au casse-pipe, en première ligne, pour affronter un petit déj' sur les pistes quand les autres étaient tranquillement en train de s'ennuyer affamés sur un parking minable.

Etape 2: Vendredi : De la neige, de Grenoble, et de Sciences Po Lens

10h50: Arrivée sur les pistes certes, mais arrivée tardive; résultat, les petits déj' se sont fait râtissés par les autres délégations. Par contre, il reste "étonnament" plein de chartreuse, l'alcool local: l'ékip se jette sur l'occasion de s'en mettre ... mais ceux tentés par un second verre sont plus rares que les jours d'eau chaude en sibérie septentrionale au début du siècle dernier: cette liqueur à base de plantes et bue chaude nest décidément pas terrible.

11h28: Défilé des délégations dans la neige. La délégation bordelaise est objectivement en infériorité numérique (même en comparaison avec Rennes, la honte): 1/6e de la délégation, une seule banderolle (vite mise en pièce par des Lyonnais) et pas de mégaphone; seul le portevoix du Torpédo donne un peu de consistance à nos insultes, c'est bien triste. La banda lyonnaise vient même involontairement provoquer les babars, arborant le logo de l'éléphant bleu (leur sponsor). La tentative de vol sera une semi-réussite: si les babars n'ont pu récupérer le drapeau de la banda, la banda, elle, ne pourra plus jamais s'en servir comme drapeau. Le sourire est donc de mise, d'autant qu'à la bataille de neige glacée on a vraiment été pas mal.

12h00: L'ékip découvre les joies de la luge à travers la délégation rennaise, provoquant maintes chutes et accidents salués à chaque fois par des hourras victorieux. L'équipe de ski sera elle invisible, cachée par la brume; tout juste nous apprendront-ils qu'ils ont fini à une place honorable mais inutile, genre au pied du podium.

13h19: De retour aux bus pour le déjeuner, le kollectif décide de déjeuner sans faire la queue, ou plutot en la faisant le moins possible car faire la queue, c'est déviationniste, explique Nitch. Ce faisant, l'ékip allait provoquer des évènements qui marquent le début d'une innovation idéologique dont personne ne peut encore mesurer l'importance. Rappelons la situation. En essayant de forcer le passage, JC bouscule plusieurs fois les gens devant lui. Après la petite bousculade de trop, une jouvencelle se retourne, l'engueule, puis voit son maillot du RC Lens et se demande mais c'est le maillot de quel IEP ça. Et là, éclair de génie, le gouailleur JC répond "Bah Lens, Sciences Po Lens." Décontenancée, perdant ses repères, la jouvencelle s'en retourne et disparaît à jamais de l'Histoire torpédiste. L'ékip, elle, vient de gagner l'apport idéologique qui va définitivement la cimenter et réorienter la mission qui lui était assignée pour les trois jours.

14h20: Si la descente vers Grenoble a été marquée par une prime mais complexe réflexion sur les éventuels débouchés idéologiques de l'avancée lensoise dans la phraséologie torpédiste, l'arrivée au milieu du reste de la délégation est tout simplement triomphale (c'est fou comme les gens sont sympas après avoir galéré affamés 4h sur un parking). Mais bizarrement, les huées succèdent instantanément aux applaudissements quand Le Rieur lance "Nous, on a vu la neige! Nous, on a vu la neige!" et que tout le monde reprend.

14h32: Soudain, quelle n'est pas notre surprise! Il est là! Il est là le géant d'1m85 qui booste la moyenne de taille et de charme de l'équipe, il est là celui dont on ne comprend rien quand il s'énerve sur un terrain (ce qui dure à peu près 90mn en général), il est là l'intraitable latéral, l'ogre du côté droit...Gazpoutine! L'ékip fete dignement ce retour, mais est vite rappelée à la réalité du Crit: Bordeaux, et donc l'IEP jumelé de Lens, sont provoqués par d'infâmes pompoms parisiennes. L'heure est à l'action directe, la propagande par le fait: Chouchenko et Le Rieur s'empressent de cacher ces horreurs au reste de la délégation à l'aide d'une banderolle. La délégation bordelaise décide alors de se rendre sur les sites, les supporters lensois suivent.

14h44: De la route qui les mène aux terrains, le Torpédo aperçoit un bâtiment moche sur lequel est inscrit "IEP de Grenoble". En tant que représentant de Sciences Po Lens, le kollectif se doit de faire une visite de courtoisie à son hôte. C'est ainsi que JC, Panzer, Diego, Molotov, Chouchenko, et Pastich entrent au coeur du savoir politiste grenoblois. "C'est aussi moche que la fac de droit" osera Diego, provoquant une surprise de taille "Quoi t'es déjà allé à la fac de Droit, toi?" s'interroge en choeur le reste du groupe. "Bande de fumiers... Non mais bon... A ce qu'on m'a dit". Rassuré, le groupe reprend ses déambulations, quand Panzer tombe sur une sorte de minitel en plein milieu d'un hall. Il s'agit d'un ordinateur dernier cri du temps de l'URSS brejnevienne, branché sur internet et accessoirement un site interdit au mineurs! D'autres sont passés par là avant nous, ce qui n'empêche pas Molotov de tenter d'inscrire Chouchenko à une liste de diffusion de bandage gay. Ce dernier l'interrompra juste à temps. La déambulation reprend. Soudain, Pastich s'immobilise devant une porte, se retourne vers ses kamarades et lance: "Mais attendez là, y'a un cours là, non?". La même idée (nos rugboeufs diraient "la Conneurie") traverse tous les cerveaux disponibles. La vidéo en témoigne, même si n'ont pu etre enregistrées que les toutes dernières secondes.


La propagande a un temps. C'est désormais l'heure d'aller encourager les équipes. Le choix se porte à l'unanimité sauf un sur le volley féminin ("Mais tu préfères voir quoi comme sport?" "Chouchenka!").

15h45: Bordeaux affronte Toulouse. Panzer, Daydé, Molotov et JC arrivent à négocier avec les toulousains une place de leur côté, derrière les volleyeuses bordelaises, pendant que Pastich, lui, arrive à négocier un peu d'alcool. Au vu du spectacle - sans même parler du jeu car Bordeaux est largement audessus - la mini-sieste qui suit est emplie de beaux reves, surtout pour Panzer qui ronfle.

16h46: Décollage pour aller voir le rugby masculin. En quittant la salle on s'aperçoit que les pongistes y tiennent aussi leur tournoi... Et que Iceman est pongiste... Et qu'il est complètement hors d'état, la "fatigue" sans doute: à notre proposition d'aller voir le rugby, il nous répond (???), s'en retourne vers la table de ping pong, et s'écroule "épuisé".

17h03: Après une petite ballade en tram, le groupe arrive finalement aux terrains de rugby pour le match contre Toulouse. Les chants d'encouragements sont entonnés, et pour détendre la pesante atmosphère du derby, des chants lensois aussi. Victoire bordelaise nette et sans bavure: 10-3. Pendant ce temps là, Zubrov et Nitch font de l'entrisme auprès des Antilobes en participant au cross. Nitch arrive à une très honorable 3e place.

19h13: il est désormais l'heure de dîner. On entend les rugbymen chanter "today is monday,monday is the finger are you happy? I bet my life you are! tralalalalalalala" autour de leur cocapitaine Guillem monté sur une chaise pour pouvoir respirer. Survient alors Vince sortant un numéro de Iceman des grands soirs, à coup de (Note du C.P.G.P.P.P.G.T.: Nous faisons quelques coupes dans le rapport, certaines parties relevant du TOP SECRET)

20h30: Nouveau voyage en tram, à direction des bars du centre-ville cette fois. Bien qu'en minorité face à la marée jaune bleue, les lensô-bordelais démontrent leur supériorité vocale, à base de "Emmenez-moi à Geoffroy-Guichard" et de "Il revient du Rwanda en p'tits morceaux, le Tutsi".

20h44: Tout le monde se rassemble sur la même petite place ornée d'une fontaine à sec, histoire de se compter avant de se disperser. Fatigué de se trimballer deux drapeaux depuis des heures, Molotov propose vaguement de mettre les drapeaux en haut de la statue-fontaine (rien à voir avec les femmes-fontaines), ce qui enthousiasme Chouchenko; les voilà partis, même si dans les faits c'est le plus jeune latéral qui escalade la statue. Des supporters leur emboitent le pas, et rapidement, la fontaine est en rouge et noir ("...j'exilerai ma peur, j'irai plus haut que ces montagnes de douleurs...").
Vous trouverez ici une vidéo parisienne où, scoop!, on apprend qu'ils étaient également présents sur la place.

21h30: Changement de place et d'animateurs: la banda se met à l'oeuvre et crée un paquito géant. Vous trouverez ci-dessous la vidéo de Chouchenko qui slamme. La suite est classique des soirées bars: longue recherche d'un bar tranquille par le torpédiste Pastich qui accompagne les rugbymen pour finalement revenir au point de départ, sirotage de binouses (1 euros 50) ou de villageoise chaude coupée à la canelle (4 euros) - merci Joe l'arnaque c'était dégueulasse. Si la vieille garde consomme, discute, voire prend du sommeil d'avance, les plus jeunes demeurent à l'avant-garde de la fete. Chouchenko organise spontanément un chant pour saluer l'anniversaire de Nitch (car c'est toujours son anniversaire), prenant au passage la banda à défaut: confrontée à un air inconnu, elle improvise et s'en sort plutôt pas mal.




0h40: les bars virent tout le monde, fermant à 1h. Surprise générale de la délégation, car le rendez-vous avec les bus n'est qu'à 2h. Commence alors une longue attente PLACE SAINT REMI (que tout le monde connait désormais), dans un froid polaire (la température chutera à -5° dans la nuit). La longue attente est quand même un peu animée: recherche vaine de nourriture, aggression de cycliste (le con: s'en prendre aux rugbymen...), et surtout "où est Lolo"? Ce diplomé, multifonction (Rugby, Handball, Athlé, Danse Classique, rayer la mention inutile), a disparu. Il est sans portable, sans porte-feuille (ni papaiers), et sans manteau... Et la dernière fois qu'il a été aperçu, il enjambait la rambarde d'un pont surplombant l'Isère en chantant "on a noyé le petit grégory" et en pariant qu'il irait à l'hotel à la nage. Sa potentielle-future-veuve, Roxane l'antilobe, est donc quelque peu aux abois. Une mission "il faut sauver le soldat lolo et accessoirement si on trouve un kébab ouvert c'est tout bénéf" est improvisée sur le champ. En vain. Par contre, le mini-kommando retrouvera Fuckov, en prise avec le samu. "Nan, c'est bon les gars, c'est pas pour moi, je gère". La tension est à son comble...

2h35: les bus se décident enfin à arriver (35 de minutes de retard quand il gèle, une bagatelle). Les chauffeurs sont remerciés parfois, et insultés le plus souvent, en particuliers par le duo JC-Pastich, les Jean-Pierre Bacri du Torpédo. Comme à son habitude, Bordeaux a des hotels aux confins du monde - ici Chambéry - officiellement parce que les étap'hotels ne veulent plus de nous depuis l'an dernier (alors que la moitié de la délégation ira dans un étap'hotel...), officieusement, parce que "le complot continue" dixit Pastich'. Nitch, prophétique, à Daydé: "T'imagines Diego, Vidalov, et Iceman dans la même chambre? Le carnage!". Brice explique que, vue l'heure tardive ("on est au courant!"), il ne faudra pas faire de bruit à l'hotel.

Etap'Hotel ah non c'est un Formule 1 c'est année, donc
Etape 2,5: Premier passage à l'hôtel: Publicité mensongère + accueil épouvantable = 2 exils.


3h33: Arrivée dans à l'hotel, que l'on partage (entre autres) avec les basketteurs d'Iceman. C'est un hôtel "calme [et] idéalement situé" à 10m d'une ligne de chemin de fers. "Génial, y'a le 3h38 dans 5 minutes, on va assister au spectacle" ironise Molotov. Vidalov n'a pas le coeur à rire. Il n'a pas eu l'occasion de visiter les pièces d'eau autant de fois qu'il l'aurait souhaité dans la journée, la pression est grande. Conscient du danger, le kollectif le pousse à l'intérieur. C'est sous des "Urgence: incontinence anale!" qu'il fera son entrée dans l'hotel. Brice l'engueule et rappelle à tous de ne pas faire de bruit.

4h22: 6e passage dans les couloirs de Brice qui joue au chat et à la souris. Sauf que les souris dansent (...les souris qui dansent, les souriiiis qui dansent...). Diego rencontre Iceman, qui a été enfermé à l'extérieur de sa chambre par des compagnons de chambrée indélicats et surtout déjà endormis car trop "fatigués". Diego le ramène donc dans la chambre qu'il partage avec Vidalov et Molotov. Voyant les deux latéraux prêts à se reposer, Diego prend une bouteille de pastis dans un main et Vince dans l'autre, et explique que eux ce sont des beaux mecs, ils vont se la coller dehors.

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Nounours et le marchand de sable passent par l'hotel et karchèrisent les yeux de la plupart des visiteurs girondins
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7h10: Requinqué par presque 3 heures de sommeil, Molotov descend à l'accueil avec un peu d'avance sur l'horaire prévu. Il y rencontre ses deux ex-compagnons de chambrée, penauds, entourés du plus charmant des gérants: "TU LES CONNAIS?" "Euh oui" "T'ES RESPONSABLE?" "Euh non" "VA ME CHERCHER UN RESPONSABLE, VOUS NE DORMEZ PAS ICI CE SOIR, LES GENDARMES SONT EN ROUTE."

7h40: Arrivée des gendarmes, alors que Monlezun et Brice viennent de passer la plus délicieuse demie-heure de leur crit à essuyer les scuds du gérant. Finalement, les deux compagnons de routes torpédistes sont condamnés à l'exil: retour vers des terres pessakistanaises plus accueillantes. C'est le prix à payer pour éviter une plainte et le départ de toute la délégation. Le trajet de retour vers Grenoble sera donc morne, sauf quand Diego entreprend de sniffer un guronzan.

Bilan de la nuit:

On dira ce qu'on voudra du comportement de nos compagnons, le kollectif émet des réserves sur celui des gérants du formule 1, et compte se pourvoire en justice. Au vu des évènements de la nuit il est clair que non, l'hotel n'accepte pas les animaux. Ils sont donc coupables de publicité mensongère. Pastich crie de nouveau au scandale.

Etape 3: Samedi: "Jour de foot": tragi-comique disparition des éléphants et burlesque apparition du charagnagne.

8h51: Lolo le rygbo-handballo-danseur classique est aperçu vivant par le bus des volleyeuses. Elles ne s'arretent toutefois pas. Il n'est plus à 500m près. En effet, il a passé une nuit merveilleuse: il s'est rendu compte à un moment de la nuit qu'il était perdu et qu'il avait froid (il n'avait qu'un polo, or il a fait jusqu'à -5°...), du coup, se rappelant que dans certaines conditions extremes "dormir c'est mourir", il a décidé de marcher le long de la ligne de tram. L'alcool aidant, on sent moins la fatigue. Il a donc fait quelques allers-retours (autour de 20km de marche), quand vers 7h30 il arrive à reconnaitre la fac, et décide de dormir sur un banc dans le carton qu'il vient de trouver. Il sera réveillé 40 minutes plus tard par des éboueurs, qui, après avoir vérifié qu'il était bien vivant, ont embarqué son carton. Quelques minutes plus tard il est aperçu par les volleyeuses, et dans l'heure, il recevra un savon de sa chérie.

9h02: Arrivée du Torpedo sur les sites, et dispersion du bus. Nouveau scandale: l'absence de petit-déjeuner. Pour pouvoir le prendre, il aurait fallu partir beaucoup plus tot de l'hotel, or, l'AS a préféré accorder à tous du rabe de sommeil. Vidalov, Molotov, et bien sur Pastich (s'il avait été là) sont scandalisés. Nitch prend la chose avec philosophie (...désolé...), en leur expliquant qu'à défaut de jus d'orange pur jus, il y a du jus d'orange coupé au rhum pur dans les minisakagnagnes. Cette idée leur réchauffe vite tous le coeur, le ventre, et le corps en général.

9h34: Attente du match des babars près de leur vestiaire, ça glandouille gentiment avec quelques antilobes et quelques supporters. En se balladant un peu, Molotov aperçoit une sorte de charette dégueulasse, et propose à Chouchenko de l'embarquer pour porter la gnagne car lui n'en peut (déjà) plus de son minisakagnagne (encore) lourd. Le charagnagne est né, aussitôt adopté par Le Rieur et Vidalov.

















Le charagnagne, un moyen de locomotion digne de sciences po Lens


9h54: Après avoir tenté de renverser quelques sales cons de joggeurs (une pulsion avant-gardiste), le charagnagne et ses occupants se rendent au bord du terrain de foot pour voir jouer les babars. Le reste de l'équipe y découvre le charagnagne et l'adopte immédiatement comme voiture euh véhicule officiel de sciences po Lens.

10h00:
Match des Babars contre les babars: les babars produisent du beau jeu, et dominent logiquement, sans toutefois réussir à concrétiser. Le kamarade Klikov fait un match extraordinaire, et se fait copieusement sifflé par le kollectif resté au bord du terrain, car putain, avec nous il joue jamais aussi bien, ce collabo. 'Goalfinger' semble par contre très fébrile... Les lyonnais s'en rendent compte lorsque, sur un corner, il sort de manière assez hasardeuse (en 5 fois). Un coup franc plus tard, le tir est dirigé sur lui, Goalfinger relache le ballon pour l'arrêter en deux fois, mais un attaquant avait suivi et est plus rapide. 1-0. Le match demeure cependant toujours dominé par les babars, même s'ils n'arrivent toujours pas à faire la différence et à combler leur retard. Un cafouillage en seconde mi-temps dans la défense et un peu de réussite lyonnaise mettront un terme à leur espoir pour ce match. 2-0. Déception de Pastich, coach des babars du fait du réveil d'une blessure ronaldesque à l'aller. Enfin bon, il est toujours possible de finir meilleur deuxième et d'être qualifié pour les barrages, d'autant que le prochain adversaire, ça n'est quand même que Rennes. Départ pour le rugby, dans l'émotion du moment, on en oublie même le charagnagne le long du terrain de foot.

11h06: Arrivée au rugby, après un trajet durant lequel les vannes antipachydermes ont fusé. On y retrouve les MPMS et leur humour gouailleur. Les chants lensois raisonnent dans le camp bordelais. Par contre l'équipe de rugby passe (à son tour) à côté de son match, affaiblie par les efforts (et blessures) de la veille face à toulouse. Courte défaite, mais défaite. Les barrages face à Grenoble se profilent pour l'après-midi. Dépité, le kollectif s'en retourne vers les terrains de foot voir le second (et non pas deuxième) match des babars, face à rennes. Jamais l'alcool n'a été aussi nécessaire, d'ailleurs, les bouteilles s'amenuisent rapidement.

12h46: Retrouvailles émouvantes avec le charagnagne qui ne nous quittera désormais plus. On assiste à l'éhauffement des babars, les mines sont allongées, la tension règne. Deux minutes avant le coup d'envoi, un joueur de rennes, baskets aux pieds, s'approche du camp babar et demande "Eh les gars, z'auriez pas un ballon?". Tant de professionnalisme fait sourire chez les pachydermes, à tort.

13h00: Coup d'envoi. Les pompoms ont fait le déplacement parce que bon c'est rennes quoi, les supporters sont motivés, les torpédistes scandent les noms de Daydé et de Klikov, grimpés sur le charagnagne. Et dès les premières minutes du match, les babars dominent. Et ils arrivent à ouvrir de score assez rapidement par Tatou. Désormais plus attentistes (à la lyonnaise), ils laissent Rennes faire le jeu (vous avez bien lu!). Et soudain, égalisation rennaise! Et là le match s'emballe. Les Babars sont abassourdis, à tel point que la victoire promise se transforme en débacle permise: dans les secondes qui suivent l'engagement, à la suite d'un exploit personnel, les rennais mènent désormais au score! Deux buts en une minute! Bérézina dans le camp babar, hilarité dans le camp Torpédo, dont plusieurs membres vont rejoindre les rennais pour chambrer et boire une bière. Les babars se lancent à l'assaut du but breton, mais s'exposent. Et sur un contre, le latéral droit bigoudin (on apprendra des babars que c'était en fait un vrai branque) manque le but du chaos: son tir s'écrase sur le poteau... Finalement, les babars arriveront à égaliser - faut dire, ils dominaient assez largement quand même - sur un ciseau acrobatique à bout portant de Tatou. Et ils auraient gagné si ce même Tatou n'avait pas loupé le hat-trick à 6m d'un but grand ouvert déserté par son gardien. Fin du match, les rennais ont réussi l'exploit de ne pas perdre. Les babars font naufrage, terminent pire deuxième, et ne jouent pas les barrages. Dans le camp lensois, on décide que pour l'an prochain, quitte à ce que le foot fasse des contre-performances au crit, autant que ce soit le Torpédo qui joue. Tel Hannibal (de l'Agence Tout Risque, pas celui de Carthages, victorieux avec ses éléphants), Pastich allume un cigare, sans toutefois dire "j'aime quand un plan se déroule sans accroc".


Alors que Stéphane et Alex 'Goalfinger' fêtent leur splendide performance face à des bretons en baskets,






Chouchenko compatit à la détresse de Brice.







14h30: La décision est prise, le Torpédo s'en va voir le Basket féminin, mais est vite confronté à un problème à cause du charagnagne. Ou bien on fait un détour de 3 minutes, ou bien on le passe à travers la haie en la défonçant. On décide de défoncer la haie.
14h50: Le charagnagne a enfin franchi l'obstacle naturel de la haie, et s'en va prestement vers la salle du basket. On rencontre en chemin la banda et quelques supporters qui se joigne au défilé lensois.


15h01: Des jeunes filles en larmes lancent des bouquets de fleurs et embrassent leurs libérateurs: les troupes de Sciences po Lens arrivent au gymase à bord du charagnagne. Pendant que certains jouent au foot entre deux bouteilles de ricard ("quand même c'est pas si compliqué le foot" dixit Nitch), le reste des lensois se demandent où garer le charagnagne pour éviter qu'on nous le vole.



15h07: Les basketteuses affrontent Toulouse et souffrent. On retrouve Diego (!) et Vince (!!), ce dernier donnant des conseils (?) tactiques (??) au bord du terrain. Les rugbymen sont aussi dans les gradins et se reposent avant leur match; et quand Seychal & Paul dorment, on évite de les déranger...


Chouchenka marque un trois points
Zubrov, Guillaume (qui a vomi à l'arrivée de son 400m),
Daydé, Solène, Nitch (en mode sieste),
et "JC, J-J-J-J-J-J-JC", fleuron des supporters lensois


17h32: Le rugby joue son match de barrage, et gagne.... Ils rencontreront en demi-finale Paris...quand les Aixois se détendront face aux Lillois, qui ont gagné de justesse face à Rennes...

18h15: Retour vers le terrain de foot, proche de la salle du badminton où Bordeaux joue la finale. A l'entrée de la salle de bad, une lyonnaise accoste Molotov en lui faisant une proposition indécente: "Hé! si tu me files un coup à boire, je te fais un bisou". Réponse: "Merci mais je préfère la gnagne". Dans la foulée, Chouchenko explique à une toulousaine que oui il y a bien un sciences po lens, avec un pole de recherche dynamique mais qui souffre de la concurrence de Lille, que non on est pas de bordeaux, même si nos maillots sont rouges et noirs: la preuve, les bordelais ont des polos blancs; avant d'ajouter que Lens est la plus petite délégation du crit', c'est pour ça qu'on ne nous voit pas beaucoup. La toulousaine: "Ah oui, on vous voit pas parceque vous ne pouvez pas présenter des équipes dans tous les sports?" "Voilà, t'as compris".

21h03: A l'autre bout Grenoble, Champion accompagne Vince et Diego à la gare. Direction: Bordeaux.

21h15: Le kollectif se réunit à l'entrée dans les bus. A défaut d'antivol, le charagnagne est bien planqué. Le décollage vers la boite se fait dans la bonne ambiance du bus: une supportrice hurle "est-ce qu'il y a des premières années dans le bus?" Fuckov, Nitch et Chouchen' répondent présent, et la supportrice de crier "P'tites bites les premières années, p'tites bites!", ce à quoi Chouchen' répond d'une répartie Vidalovement fine "Tu veux la voir ma bite sale pute?". La relative colère du jeune latéral est surtout due à la faible concentration de gnagne durant le voyage: une seule bouteille de Perroquet... Le reste est dans la soute... Le Rieur collectivise la bouteille, au champ chihuahuaesque de "Perroquets". Les lensois gagnent un surnom.

21h22: Le Rieur, Molotov, Chouchenko et Laurent (du club des supporters) font l'animation. Ce bouillonnement créatif entraîne des "Il revient de Grenoble en prenant le train Vincent Quillien" et autres "En sautant sur l'Formule 1, il y'avait Vincent Quillien, par le train il s'est échappé, Diego l'a accompagné, l'hotel accepte les animaux, mais pas Vince ni Diego."

21h35:
Enième tentative pour la K7.... Et surprise, ça marche! Très attendue, la K7 allait s'avérer être un bide du fait d'une programmation "personnelle" (y'a que Vidalov qui semble l'apprécier au prime abord) quand résonne dans les hauts de parleurs la voix de Pierre Bachelet... Ce sont " les corons"... JC saute dans l'allée, et devient le chef des choeurs lensois pour ce qui devient leur hymne officiel.

21h50: Panzer, légèrement "fatigué" rend à sa manière hommage à Diego: alors que Daydé le suspecte d'avoir planqué des bouteilles pour se la coller pépère, Panzer décide qu'il ira sortira du bus en slam ou qu'il n'en sortira pas: "Diego m'a dit, tu y vas en slam ou t'y vas pas".

L'arrivée à la boite sera épique, d'autant que ses problèmes gastriques commencent à se faire (res)sentir...

22h09: entrée en boite, l'équipe s'approche des bars quand elle est soudain aggressée par une odeur excessivement désagréable et aisément reconnaissable: tout le monde se tourne vers Panzer avec des yeux accusateurs: aurait-il slammé dans son slip? "C'est pas moi les gars!". Le bénéfice du doute lui est acordé, la soirée "Fosse septique" peut commencer. En fait c'est surtout la soirée pompom, encore que l'AS nous a demandé de retourner aux bus vers 0h30 juste après le show bordelais. Avant cela, As de trèfle nous fait un concert, mais comme dirait certains rugbymen: on s'en fout des méchus, elles sont où les putes?

0h00: Début du show pompom: Daydé monte sur les épaule de Zubrov pour mieux voir les seins des lilloises, futures disqualifiées parce que "le show pompom n'est pas un striptease" officiellement. Les bordelaises (et bordelais) sont elles (et eux) "sales, très sales... mais dignes". Klikov et Daydé songent qu'il faudrait des pompoms lensoises l'an prochain, pourquoi pas JC en string et bourré?

0h30: Il est temps de retourner à l'hotel. Un torpédiste manque à l'appel, Le Rieur, parti préparer le crit de l'an prochain dans la chambre et les bras d'une toulousaine. Le trajet sera marqué par la démonstration de coupé-décalé Tereygeol style par Champion, le nouveau porte-parole de l'AS à l'arrière du bus.


1h30: Dès l'arrivée à l'hotel, Klikov passe dans les chambres pour s'assurer du calme, le mégaphone à la main. S'organise une petite beuverie chez Yann la Gnagne avec Antilobes, supporters, JC, Panzer, Zubrov, Pastich' et Daydé. Les attaques chimiques de Panzer continuent.

2h10: Au sortir des toilettes, Panzer se fait cueillir par Monlezun, qui l'envoie illico-presto dans sa chambre, à la joie olfactive de ses compagnons de biture. Zubrov est sous le choc, il vient de voir Monleu en slip.

3h33: Zubrov, accompagné de Pastich et Daydé, vient réveiller Vidalov et Molotov en leur disant qu'il est 7h, l'heure de se lever. La blague ne prend pas vu le ton éthylisé employé par Zubrov, lequel s'écroule alors sur le lit en s'interrogeant sur la normalité de la taille de ses déjections nasales (sic), et posant à leur propos la question léninesque "Que faire?".


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Nounours et le marchand de sable repassent à l'hotel et reprennent leur activité sarkozyste
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7h06: la délégation se réveille, enfin pas toute la délégation, il est nécessaire de passer dans les chambres... La coulante de Panzer n'a heureusement pas laissé de trace. Champion et quelques torpédistes vont ensuite réveiller Klikov et Klikova avec des "Debout! Il est 7h30, on a 40 minutes de retard" . Pas dupe, Klikov leur répond que c'est bon, c'est pas drole les gars, putain éteignez la lumière et allez dormir, chier. Il faudra tirer le rideau de la chambre pour entendre "Oh putain il fait jour".

7h19: Pour le départ définitif de l'hôtel, le Torpédo est en pleine forme.















Etape 4: Dimanche: La lutte finale des perroquets lensois

8h22: Grâce à la présence d'esprit de Daydé, le charagnagne n'est pas perdu! Les retrouvailles sont gaies, et hop, un coron pour s'échauffer. Direction ptit déj', où après avoir garé le charagnagne en double file, le torpédo commence la queue. Oui oui, on fait passer les sportifs en prio.

9h05: Après une longue longue queue très sympa, on arrive enfin à manger le croissant, le morceau de pain, le verre de jus de raisin et la plaquette de beurre. Un concours de gobage de plaquette de beurre est organisé par Molotov, il en est le seul participant. Petit déjeuner marqué par la remise en cause du classement provisoire du meilleur jeune (le maillot blanc). Le jury, et plus particulièrement Daydé, rappelle à Chouchenko que Vidalov est toujours dans la course. Et plus Chouchenko va contester, et plus le jury va remettre Vidalov dans la course (et rigoler devant l'énervement de Chouchenko). La quête du maillot blanc sera le fil rouge de la journée. Pendant ce temps-là, Zubrov s'endort euh "s'entraîne à prendre les virages" devant son croissant.

9h27: Deux catastrophes s'abattent simultanément sur le Torpédo: le charagnagne a été volé! Et pire encore: panne de gnagne! Les coupables du vol du charagnagne serait de perfides aixoises. Quant à la panne de gnagne... La planification est prise à défaut. Les réserves sont vides. Tout a été bu la veille. Et ce un dimanche matin, quand rien n'est ouvert! Le kollectif s'alarme: certes, nous avons toujours de l'alcool dans le sang, mais ce dimanche va-t-il etre une journée sans gnagne?

9h35: Chouchenko, l'esprit de compétition exacerbé par la discussion du petit déjeuner, décide d'aller pisser contre la porte de l'IEP de Grenoble.

9h45: Arrivée au stade de rugby pour la demie-finale Aix-Lille. Il y a la moitié de la délégation lilloise, mais pas un seul aixois. Le torpédo se lance donc dans le soutien actif d'Aix. Lille tient le match nul 30 bonnes secondes avant de se prendre un (premier) essai. Le kollectif aux lillois: "Les supporters, c'est utile quand il y a un enjeu, pas quand le match est plié d'avance: vous comprenez pourquoi y'a pas un aixois?". Score final 46-3.

10h43: Edouard le pongiste sauve Panzer, JC, Daydé et Molotov en sortant de son sac à la surprise générale un pack de bière. Ce même groupe regarde les demifinales de rugby féminin et tous sont impressionnés par une rugby woman parisienne donc la douceur et le sourire sont dignes d'un pitbull à qui on a caché son os.

11h03: Pastich' revêt son maillot babar, et se fait raillé par le reste de l'équipe: "Tu veux l'user un peu, c'est ça?".

11h30: Début de la demiefinale Paris-Bordeaux. Les bordelais ne sont pas favoris, et perdent rapidement 3-0. Mais le torpédo, monté sur le charagnagne, plot et mégaphone à la main, mène le 16e homme, encourage les bordelais et insulte les parisiens d'une ferveur kosovarde. Quand Lapouche ("du CPAG") égalise à la suite d'un fantastique coup de pied de 40m, l'espoir a changé de camp. Victoire 13-10. Le rugby est en finale. Et surtout, le charagnagne est aperçu.

12h56: l'heure de manger une tartiflette écoeurante. On reçoit alors un (long) coup de fil d'Iceman, arrivé à Bordeaux, qui demande ce qu'il s'est passé, lui n'en n'ayant aucun souvenir. Le reste de l'équipe va assister aux autres finales. Sur la route, Panzer aperçoit une oeuvre d'art déviante ne respectant pas les canons de la beauté du real socialisme et urine logiquement dessus. En basket féminin, la finale oppose Bordeaux et Grenoble. Mais la victoire en chantant n'est pas pour cette année: après un très bon parcours, les basketteuses s'inclinent lourdement face à l'ogre grenoblois.

14h08: le collectif croise quelques jouvenceaux entourés de leurs parents. Le regard intéressé de Zubrov en direction de ces enfants est relevé par le reste du groupe. Zubrov devient dès lors "Tonton Romu", et une chanson est chantée en son honneur: "C'est la Outreau, outreau party, tant qu'y'a des gosses, c'est pas fini..." Chaque fille de moins de 20 ans sera désormais abordée par Le Rieur et Vidalov, avec la question "Tu n'arrives pas à perdre ton hymen? Tonton Romu veut bien t'aider."

16h00: Finale du Rugby: Bordeaux contre Aix. Malgré une bonne prestation, leur lourde demi-finale pèse toujours dans leurs jambes, et les rugbymen ne peuvent arrêter l'équipe aixoise et doivent s'incliner. Pour le Torpédo, l'heure est cependant à la célébration: après d'habiles transactions ("c'est à nous!"), le charagnagne retourne en mains torpédistes, sciences po Lens retrouve son véhicule officiel, et se dirige guilleret vers la finale du football.

17h10: Une toulousaine s'accroche au charagnagne, et veut subrepticement nous le dérober. Le Rieur, responsable officiel des relations (sexuelles) avec les autres délégations, commence alors des tractations dont il sortira victorieux grâce à un "Tu connais pas Tonton Romu? Attends je te le présente de ce pas, il adore les pucelles à déflorer" qui la fit fuir (elle court encore parait-il). Le charagnagne demeure lensois. Chouchenko a une illumination: "Un véhicule lensois se doit d'être un objet travaillé par cet art prolétaire contemporain qu'est le tuning". Et il s'attaque à cette mission avec succès. A des centaines de mêtres de là, Tonton Romu poursuit Nitch lors du 1500m. Nitch terminera une nouvelle fois 3e.

17h45: Echec de la rencontre avec le Lokomotiv Grenoble. Si le Lokomotiv n'est pas dissout, il a presque implosé suite à l'entrisme de déviationnistes. Le Loko se résumant aujourd'hui à trois personnes, le trophée Karl Marx n'a pu avoir lieu. La deuxième réunion des deux appareils idéologiques marxistes est donc repoussée à l'an prochain. En voyant le piètre prestation des deux équipes finalistes, certains débattent de l'opportunité d'organiser un striking collectif.

20h12: Après un diner frugal, le kollectif se réunit aux bus. Après une vaine tentative pour planquer le charagnagne dans les soutes, le groupe décide de lui rendre un vibrant hommage. JC prend la tete des choeurs pour un "coron" déchirant. Arrive le responsable grenoblois des autres délégations qui interpelle le kollectif pour demander à quelle délégation nous appartenons. Le groupe répond d'une voix "SCIENCES PO LENS!!!" et hop, JC mène un nouveau "corons".

20h47: Le trajet vers la boite est marqué par l'apparition du messie Pastich' et d'un miracle: l'homme aux chevilles d'argiles est aussi l'homme aux idées en or. Parti dîner avec l'équipe de rugby, il a eu la présence d'esprit de chercher et trouver un épicier... De son sac, il sort un providentiel litre de Pastis, salué par les hourras de ces partenaires. Toutefois, une ombre au tableau: l'absence d'eau. L'équipe organise alors une course contre la déshydratation dans le bus, et va solliciter toute l'eau dont dispose les occupants du bus. Les fonds de bouteilles arrivent, et centilitres par centilitres, un fond se constitue. L'opération du remplissage exigeant habilité et calme, le kollectif sommet le chauffeur de rouler sans à-coup, officiellement parcequ'"on a un malade à l'arrière"... L'opération terminée, des chants de victoire résonnent, la K7 est mise, JC guide plusieurs "corons"...

Etape 5: Nuit ultime, nuit sublime

21h15: Arrivée à la boite, où l'on retrouve les rygbymen avec qui nous partageons alcool et anecdotes, quand arrivent des créatures sur échasses, jetant des bonbons. Les deux équipes décident à la vue de ça que, n'ayant pas 8 ans (au désespoir de Tonton Romu), il est temps d'aller "se la coller".

21h48: Première rencontre avec le DJ-animateur de la soirée, qui demande d'où les gens viennent. Molotov dit qu'il vient de Lens, et est particulièrement crédible du fait d'un jogging rouge en toile de K-way des plus originaux. Le DJ prend alors le micro pour dire "Y'a-t-il des gens de Lens ce soir?" La question est saluée par le choeur lensois. JC commande une bière à 4 euros les 20 centilitres. Pastich s'installe au comptoir et sort la gold.

22h50: Dans les boites il y a des videurs. Dans celle-ci, il y a en plus un "bideur". Le meilleur exemple, c'est quand notre excellent DJ (car c'est de lui qu'il s'agit) entreprend de faire chanter les gens: il lance un "C'est à la gauche qu'on chante le plus fort" et fait un bide; mais comme il s'est lancé, il est obligé de répondre "c'est à la droite qu'on chante le plus fort" et re-fait un bide magnifique. Heureusment, y'a Pastich qui consomme.

23h31: Le bideur en série récidive. Il demande aux bordelais de chanter une chanson. On entend un vague "allez la choune", bref c'est un minibide. Puis il demandent aux Parisiens de faire de même. Et là c'est un superbide. Pendant ce temps là, Norya vole une première bouteille (la liste sera longue). Heureusement, y'a Pastich qui consomme.

1h34: Certainement l'un des plus grand moment de sciences po Lens, une nouvelle fois du à JC. Il décide et réussit en effet un putch sur le micro du DJ pour faire passer l'hymne lensois. Les corons envahissent la boite, le collectif est chavire de bonheur. Il est temps de retranscrire les paroles de cette chanson (vous remarquerez la variante dite "lensoise" à la chanson de Pierre Bachelet):"ôôôôôôôôôôôôôôôôôô...Au Nooooooord, c'était les corooons, la teeeeerre, c'était le charbooon, le cieeel, c'était l'hôôrizooon, les hooommes, des bouffeurs de fion...". Pastich s'en remet un pour feter ce grand moment.

2h05: A la sortie de la boite, les rugbymen créent une peña chut-chut. Pastich' passe avec PH "le Marc Cécillon clermontois" pour que les bordelais leur rendent hommage, eux qui font leur jubilé lors de ce crit. Mais à son retour, Pastich trouvera les portes du bus fermées et devra donc faire le retour avec les rugbymen. Cette félonie ne sera découverte que le lendemain... Pour l'heure, le Torpédo commence la remise des prix, qui se terminera tard dans la nuit.

10h08: Plus que deux heures dans le bus. Le temps de remettre le maillot blanc et d'écouter une dernière fois la K7, et de chanter une quarantaine de fois les corons. L'équipe se séparera vers 12h, place de la République, au terme d'une dernier très émouvant coron, en sachant que l'année prochaine, les lensois seront encore là.

Le palmarès

Maillot or et sang de leader: JC, pour son incontestable apport idéologique prolétaire
Maillot vert du meilleur sprinter de la gnagne: Tonton Romu, pour ses sprints les samedi et dimanche soir, et les dégâts occasionnés
Maillot à pois du meilleur "grimpeur": Le Rieur, pour sa double montée du col de l'utérus toulousain
Le carton Rouge: Diego et Vince, ex-aequo, pour leur expulsion prématurée pour cause de diegolasserie sur la voie publique
Prix Kosovar: Nitch, pour son absence totale d'hygiène, malgré une 3e place au cross et au 1500m
Prix du chef des choeurs de l'armée du Gros Rouge: Klikov, jamais inquiété, sinon par JC et ses corons
Prix Triple estomac: Daydé, pour son endurance et sa régularité dans la dégeulasserie
Prix Gastro-entérite: Panzer, pour sa "coulante" gravée dans toutes les mémoires olfactives
Prix de l'entrisme trotskyste: Fuckov, pour avoir réussi à être partout à la fois, avoir tout vu et tout vécu (d'ailleurs c'est toi qui aurait dû faire le rapport!)
Prix Patrik Sébastien: Molotov, pour le côté JO proche du peuple, particulièrement sur le plan vestimentaire
Prix Pascal Sevran: Vidalov, pour les horribles chants dont seul lui connait les paroles
Prix Orange: les Antilobes, salopes!
Prix citron et Prix du premier flic de France: Non attribués officiellement
Prix du meilleur Compagnon de route: Champion, pour sa patience et surtout son coupé-décalé
Prix Spécial du Politburo: Pastich', pour l'ensemble de son oeuvre durant ces 3 jours.
Maillot blanc du meilleur jeune: après de longues délibérations et l'audience des professions de foi des deux derniers candidats, Chouchenko.



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Au terme de ce rapport, il appartient à l'autorité administrative de rappeler que ce rapport établit l'histoire officielle du Torpédo. Elle peut être augmentée de nouveaux faits, mais les faits originaux ne peuvent être contestés, même s'ils peuvent sembler fantaisistes.