07 février 2008

D'une sextape au Baron de Brugie, le bel hiver en Torpédie

A l'heure où « les matelots de Santé Navale ont coulé » (dixit Le Rieur), et ont annulé le match de cet aprèsmidi, le politburo juge opportun de mettre à jour sa pravda de la superstructure virtuelle.

L'anniversaire des joueurs fêtés au St François (dont Gargagwen Stefanov – son l'oubli dans le précédent post vaudra à son rédacteur plusieurs séances de rééducation dans le goulag du Chalet: vive la rééducation « pourvu qu'elle soit douce ») fut l'occasion d'une belle débauche d'énergie, de créativité, et de bon goût prolétaire, le politburo offrant aux joueurs Tshirt improbable, cendrier onaniste, string sucré et confiserie phalloïde (notre photo). On retiendra Diego, versant du vin dans son bol de soupe pour faire chabro avant de refuser d'être servi en soupe sous prétexte que la soupe de poiscaille proposée serait « dégueulasse, j'y touche pas » (avec le recul, quel visionnaire!), son bol de vin sera néanmoins alimenté de fromage rapé et autres croûtons à l'ail par le kamarade LeRieur. On retiendra la remise du maillot Boubski à Kosovar, du fait d'une erreur du vieillissant Molot', la compétition de gobage de flamby périmé arrosé de ketchup et d'harrissa entre ce dernier et Mucovicidov, et les nombreux chants venus de la tablée de Fonzinho et Hugo Boche. Un regret, les excès de Vidal', trop prompt à transformer son vin en eau pour raison gastrique...

La dernière sextape de Gregory Lemarchal

La suite de la soirée se fera au Cock, avec un Gazelle déchaîné et une semi baston entre Hugo Boche, Vince le patron, et en deux trois ivrognes en face... L'Histoire est ensuite hésitante. Si Chalutier nous a bien tous invité chez lui, il tenta de nous semer: alors qu'une moitié de l'effectif est parti chercher de la gnagne sur les quais (avec quelques pertes au passage...Hugo Boche, disparu un bout de poulet en travers de la gorge), l'autre attendait sagement avec ledit Babar devant le cock. A peine le temps de faire un peu de surf sur un aspirateur et stupeur! Le Babar s'en allé. Pas de chance, sa tanière est connue, et le kollectif s'y retrouve (avec quelques pertes... LeRieur, parti par erreur sur sa trottinnette de fortune dans un bar de cinquantenaires...), et arrive à s'introduire dans le port du Chalut, après avoir frappé à la fenêtre du premier étage...

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Mais place au foot euh spektakle. On aurait pu croire que jouer l'équipe une de l'ENITA était un défi insurmontable pour le Torpédo. Et bien non, la paysânerie est une classe vouée à disparaître, précept marxiste que leur a rappelé l'ékip, du moins pendant la première mitemps, quand l'ékip dominait dans le jeu (!), et au score (!!). Mais telle la belle Russie de novembre 17, les villes et les campagnes doivent s'allier et non se spolier, la logique a été respectée, match nul. Cette nouvelle non défaite a donc été fêtée comme il se doit, au Chalet, pour l'apéro, puis au Torito. Enfin, normalement, ça aurait dû continuer au Torito, mais certains membres du politburo ont eu maille à partir avec la bureaucratie des vigiles et ont du continuer la soirée...au Chalet! Lieu de vie, de rencontre, où « Noël le Shaman » nous a encore régalé avec son pouvoir divinatoire (devant un Tektonitch circonspect), puis, ce fut la rencontre d'« Aragorn »... La vidéo commence alors que Fonzinho proclamme « Je suis de Durier, baron de Brugie »...


Final chez Maginov, retrouvailles avec ceux du Torito, et explosion en vol pour beaucoup, tel Gattusov, qui perd son sens de l'orientation dès qu'il a bu plus de trois verres, et qui aurait erré toute la nuit dans les rues de bordeaux: « la Bête » aurait été vu sur les quais cette nuit là, des femmes ont été aggressées, des enfants ont disparu à jamais......... Mais pourquoi suspecter Gattusov? Le portrait robot de l'individu a été établi!


Le crime à Bordograd à enfin un visage