26 décembre 2008

Jeudi 17 Décembre : Ce n'est qu'un au revoir Kamarades !

Avant que chacun ne parte en vacances honorer Sainte Petrouchka, le Politburo avait organisé une journée de réjouissances en guise d’ultime tournée d’adieu pour Gazelle et Dimoiwitch.

Cela commença par un petit tournoi avec les Babars et les LU.
Matches de 45 minutes, Babars 2 – LU 0, Torpédo 0 – Babar 1, LU 1 – Torpédo 1 (match interrompu par la nuit, qui tombe vite en Pessakie à cette époque de l’année).
Gaz’ et Andi sont à créditer d’une belle prestation, l’un réintronisé 6, l’autre abandonnant son poste de latéral droit pour celui de pointe. Précisons que nombre de kamarades manquaient, partis plus tôt se vendre au grand kapital pour les fêtes de fin d’année.

Mais les présents étaient motivés : dans la foulée, on retrouve les Babars au Tien Long (pardon, aux « Baguettes d’Or ») pour le traditionnel repas inter-idéologies. Deux écoles de pensées s’affrontent, d’un côté Brice G, Chalu et les leurs (« Rouge et noir sont nos couleurs, et l’IEP est dans nos cœurs »…), de l’autre le Kollectif et ses Petrouchka, Corons, Kalin, Torpédo Oho, ‘Madame Goulain’ (la copine, présente, du capitaine Babar Tim, note du Politburo), etc…
Pendant que les Babars mangent, les Kamarades, eux, s’inquiètent plutôt de la quantité de gnagne qui leur sera allouée.


Soulignons le succès des négociations avec le gérant, d’abord menées tambour battant par Fonzinho et Chouchenko, puis conclues brillament suite à l’intervention de JayCay, notre fin diplomate.
Les chants fusent, tous plus classes les uns que les autres… Généralement, on suit un même fil (khmer) rouge en déclinant les thèmes Pol Pot et boat people sous toutes les formes possibles. On a même dérapé au nom du départ d’un des Babars, l'Allemand Guido : « c’est une étoile jaune, accrochée à ta chemise… ».
Finalement, on calme le jeu et on profite de l’occasion pour rédécouvrir le subtil arôme du rosé (scène retranscrite dans l'Evangile selon Sainte Petrouchka : "Au dernier repas, il pris le cubi et le donna à ses kamarades en disant : tiens, gnagne un coup fumier !") et remettre leurs maillots à ceux qui nous quittent trop tôt : Gazelle et Dimoiwitch.
Vous nous manquerez les gars, on espère vous revoir vite, en Torpédie ou ailleurs...


Une fois la ‘formalité’ de la récupération de l’argent passée, le kollectif se met en route pour la dernière soirée Erasputes de 2008. Un solide open bar nous attend au Nieuw Amsterdam, le tout accompagné de son cortège de putes… Sur place, le Torpédo sombrera légitimement, vidant bouteille sur bouteille en dissertant sur ses nombreuses défaites-qui-ce-sont-jouées-à-rien-et-où-on-a-pas-été-ridicules-on-fera-mieux-au-deuxième-semestre-tiens-prend-encore-un-godet-et-va-me-choper-cette-pute.
Epilogue chaleureux d’un premier semestre sportivement minable mais humainement magnifique et donc dégueulasse.

Bref, pas besoin de prendre de bonnes résolutions, il suffira de repartir sur ces belles bases en 2009. Ca commencera par une grande cérémonie de remise des maillots chez Stefanov. On vous tient au courant.

Messieurs,
Kalin !

Le Politburo

Jeudi 11 Décembre : Le Kollectif victime d'une machination !

Il était écrit que le Torpédo ne goûterait pas à la victoire durant cette première moitié de l'année.

Et pourtant, le Kollectif avait parfaitement préparé cette rencontre du jeudi... Dès le mardi, l'esprit d'éKip avait été travaillé : d'abord à l'entrainement, puis au Chalet et enfin à la violente soirée BeyDE de Noël (au Shine, temple du Poppers et de la pénétration anale). Kalashniko et Overmarx avaient même fait du zêle, en allant jusqu'à collectiviser une même pute pour peaufiner leurs automatismes. Tout avait été fait pour que le match du jeudi contre Bordeaux III soit une belle fête, dédiée à nos Dimoiwitch, Gazelle et Molotov, kamarades sur le départ.

Mais visiblement, ça n'a pas suffit. La faute à un traquenard, un vil complot fomenté par les aparatchiks de la FFSU.
Quand vînt ce fameux jeudi, c'est encore tout sonnés que les Kamarades titubèrent, épaule contre épaule, vers le Synthétik B. Le théâtre de notre dernier match officiel du premier semestre. L'adversaire, Bordeaux III (fumiers !), était déjà en place. Transpirant la concentration et le Powerade, ils suivaient à la lettre les indications d'un mec sur le banc de touche, tellement sérieux qu'il en était ridicule.
Face à cette démonstration de professionnalisme, le Kollectif se marre et fait péter quelques binches, avant de se mettre finalement en place. Juste avant le coup d'envoi, une délégation (aussi sonore qu'hystérique) fait son apparition : les PomPomPutes. Elles viennent nous "supporter". Renfort de poids...

Le match commence... et la sanction tombe rapidement.
1' : HugoBoch prend l'eau côté gauche, premier but pour Bordeaux III (ordures !). 0-1 !
Un commentaire s'élève du banc : "Hey les gars, si ça continue vous allez en prendre 90 !". C'est Molotov, qui découvre la cuvée 2008-2009 du Torpédo.
Réaction d'orgueil du Kollectif : suite à un joli travail de Kalashniko côté gauche, Overmarx reçoit la balle et trompe le gardien adverse d'un beau contrepied. 1-1 !
Dès lors, un match équilibré commence : les petites fautes se multiplient, Benito enchaînent les fausses touches tel un néo-Vidalov, Molotov et Diego effectuent de belles rentrées, Nitch place un coup-franc sur l'équerre, Chouchenko se surprend à réaliser un crochet du droit-passe du gauche, Gazelle est promu numéro 6 pour son jubilé, LeRieur taquine le banc adverse... Bref, on est loin d'être dégueulasses.

Mi-temps : 1-1. L'entrejeu est placé sous le signe de l'hydratation (légère mais fondamentale), des chants avec les PomPutes, et des précisions technico-footbalistiques telles que : "c'est ça les gars on continue !", "fais gaffe au 15, il est solide", "t'as pas des protège-tibias en rab ?", "on se la colle où ce soir ?"...

Vexés d'être tenus en échec par notre méthode dite du "football champagne mais décontracté", les adversaires commencent à perdre patience. Ils veulent nous chambrer, mais on sent bien qu'ils aimeraient nous rejoindre plutôt que d'enchaîner les étirements et d'écouter les consignes de leur entraîneur, bonnet vissé sur le crâne tel un Guy Roux sur ses vieux jours. A la reprise, ce brave homme va d'ailleurs lancer les hostilités : avec nos 3 bières et nos 10 putes sur le côté, on manquerait de respect à de vrais footballeurs. Dès lors, le match se déplace du terrain vers la touche, où les propos s'animent. Finalement, ils l'emportent 1-3. Belle performance. Ces fumiers ne s'en satisferont pas, et iront jusqu'à nous envoyer un délégué FFSU sur le dos. Celui-ci nous rappelle que l'alcool et le tabac sont interdits sur le bord des terrains, avant de prévenir Joël M. lui-même. Les Kapitaines vont devoir recoller les morceaux à la rentrée... mais on oublie ça très vite pour finalement passer sous la douche avec la chef pompom, nous à poil et elle en mode t-shirt mouillé.

Comme dirait Roosevelt, pourtant apôtre du grand kapital mais visiblement solidaire du Kollectif, "cette journée restera dans l'Histoire comme entachée d'infamie". Le Torpédo a plié face à l'appareil burocratique... mais il trouvera une parade ! Cet affront, ce TorpédoGate, ne restera pas impuni.

En attendant, au revoir Mowlot' (provisoirement, avant ton énième retour) !
Quand à Gaz' et Andi 'Dimoiwitch', on s'est dit qu'on ne pouvait pas rester sur un adieu comme celui-là...
Rdv le jeudi 17 pour un baroud d'honneur qui sera à la hauteur !

Messieurs,
Kalin !

Le Politburo