05 août 2007

Rassemblement Torpédo : c'était le temps des fleurs...

Torpédo Cienc Popov présente
avec
Doliprane 1g - Pernod Ricard - US Bouscat - The Cock and Bull
Ryan Air - Mairie de Bordeaux

LES CINQ ANS DU TORPEDO FC
PREMIER RASSEMBLEMENT INTERNATIONAL DES PIEDS CARRES ET DES TIBIAS D'ARGENT



Le Torpédo bouclait sa cinquième année d’existence lorsque l’idée d’organiser un rassemblement historique de ses membres germa dans l’esprit du collectif. Elle était chère à Dayyyydé et Kosovar, particulièrement motivés par l’éventualité de regrouper « les anciens et la relève ». La tenue de ce séminaire dégueulasse finît par être décidée (au prix de maintes tergiversations, qui vont de paire avec l’esprit tor(du)pédiste). L’engouement fut général, et chacun mis plus ou moins la main à la pâte : Pastich, en bon administrateur, coordonna et canalisa les informations sur le net, Klikov fut préposé à la restauration, Le Rieur, Daydé et Knel, brûlants, devinrent rabatteurs par mails interposés, Kanbjer réserva son vol de suite et quitta l'Ecosse pour l'occasion. Le Politburo arrêta la date suite de cette éprouvante campagne de matraquage mail : les festivités s’étaleront sur trois jours à compter du vendredi 20 juillet 2007, en Torpédie. Date à marquer d’une pjer blanche... Programmes, billets et fannions en vente sur place. C’est l’émeute en Torpédie suite à l’annonce de la tenue de ce marathon du bon goût : les fils prodigues sont de retour !
Au menu : les ingrédients qui ont fait la gloire et la pérennité du Torpédo - un restau-suicide (en l’occurrence le Tien Long, pour faire les choses proprement) - une soirée cock-déambulations-quais-BAC (celle-ci nous fera finalement faux-bond) - un réveil difficile - un match de foot (enfin, une ébauche d’opposition sur un stabi fumigène) - un pique-nique nocturne au bord du Lac Torpédé, en Bouscatie (paté-barbecue-vin de papi) - des chants, des embrassades - un peu d’alcool, parce qu’il en faut pour étancher les foies des affreux que nous sommes.

Premier Jour : Vendredi 20 Juillet 2007
Rizières, poulets et bites à l'air

Le kollectif ne pouvant matériellement pas être réuni au complet en fin d'après-midi, une permanence s'organise chez Auguste. Déjà, les retrouvailles chaleureuses de vieux Kamarades laissent présager un excellent week-end.
On trouve là Molot', Kommandatur, Daydé, Brazil, Knel, Tonton, Le Rieur, Boubsky, Klikov, Vidalov...
Le chemin à parcourir pour rallier la prochaine étape n'est pas difficile.
Les esprits sont encore frais et les démarches assurées : la troupe se met gentiment en route lorsque vient l'heure de bouger au Tien Long.
Et là, sur le seuil de l'ambassade de la gastronomie vietcong en Torpédie, se dégage comme une odeur familière de rosé coupé à l'eau... La soirée s'annonce très bonne... Rapidement, le Kollectif prend possession des lieux et renoue avec les fondamentaux : les chants historiques à la gloire du Torpédo s'élèvent, la gnagne se boit cul-sec, le riz se jette par poignée, et on termine par un bon chabro. Ce Tien fut (pour ne pas dire fût...) tout simplement grandiose, égal à lui-même.
Gentiment avinés ("définitivement pleins" n’est pas politiquement correct), on se dirige vers la prochaine étape : le Cock’n Putes, où eurent lieu quelques uns des hauts faits de l’histoire ô combien héroïque de l'éKip. Un commando composé de Zubrov, Daydé, Klakmerd et Kosovar, fraîchement débarqué d'un dîner parental, part chercher le jeune Chouchenko. Piégé dans un train corail, ce dernier a du composer avec le suicide malvenu d’un chômeur nantais (l'enculé !) sous ses essieux : 8h de voyage pour rallier la Torpédie, sans compter le décalage horaire... Pendant ce temps, au Cock, l’ambiance est à la franche camaraderie... Il règne dans cette taverne comme une odeur bonne enfant (c'est une expression Tonton...). La charnière Daydé-Zubrov est en grande forme et développe un jeu musclé, basé sur l’explosage de verres et le démontage de chaises. Molot’ et Vidal, quant à eux, font une démonstration de leurs automatismes travaillés à l’entrainement et prennent d’assaut le bon côté du bar. Ils peuvent ainsi régaler l’assemblée de leur gestes techniques : l’hélicoptère molotovien est parfaitement maîtrisé, et les raies vidaliennes ne sont pas mal non plus. Pendant ce temps, les troupes torpédistes donnent libre cours à leur nostalgie et se remémorent ensemble les nombreux et glorieux épisodes de leur histoire. La fameuse soirée déco chez la pute Weber, et le Crit aixois reviennent régulièrement dans les conversations. Devant, sur le pavé, Piwai (alias le JUMP à cause que sa chemise il l’a tout le temps) lâche une monumentale galette sur un vélo : 6 relents, nouveau record en Torpédie. Se remettant à peine d'un dialogue musclé avec un badaud "coiffé comme une capote", Pastich' succombe à la fièvre ambiante et est pris d’un furieux besoin d’aérer son entrejambe... C’est du plus bel effet quand ça le prend en pleine conversation avec Klikov et Klikova. Le Rieur, quant à lui, se sent soudainement l’âme d’un petit père des peuples et montre la voie à ses kamarades en entonnant quelques-uns des plus beaux chants du répertoire torpédiste. Bras dessus, bras dessous, les Chœurs de l’Armée Rouge répondent présent. Paparazzov était sur les lieux, pour tous ceux dont les emplois du temps n'ont pas permis la présence, et ceux dont la mémoire ferait aujourd'hui défaut... Le Top 3 de la soirée : « Kalin Torpédo », « Petrouchka » et « Boooooordeaux» (source : Hitmachinovitch)...
A n'en pas douter, le Cock se souviendra longtemps de ces refrains poétiques et de ces chants mélodieux.
Gageons que les gérants n'oublieront également pas de sitôt nos deux casseurs de la soirée, à savoir Daydé et Tonton, particulièrement sales...
Mais viennent 2 heures, et l’heure de fermeture légale des tavernes s’applique également en Torpédie (encore un coup du patronat !), n’en déplaise aux valeureux torpédos.
Kosovar prend alors les choses en main et rappelle à juste titre qu’un chaleureux Vival n’attend que nous sur les quais. Encore faut-il se mettre en route... Il est vrai que le Torpédo, même si ça grandeur et sa force mentale ne sont pas remises en cause, sort tout de même en piteux état de ce triathlon Auguste-Tien-Cock...
La motivation est là : en 30 minutes, le Kollectif parcourt 100m (Cock and Bull – Musée d’Aquitaine).
Le top départ fut donné par Vince, tavernier de son état, et comme qui dirait peu réceptif aux hymnes torpédiens quand ils pourrissent son voisinage...
Dès lors, le peloton explose... Revue d'effectif.
Le départ précipité est venu contrarier les plans de l’infâme Vidalou qui souhaitait organiser une étape au sex-shop. Finalement, l’étape a eu lieu plus loin, mais le thème était différent : dès lors, le streetfight est à l’honneur dans les rues bordelaises, et le Torpédo découvre les joies du shaolin. Boubsky et Kommandantur se livrent à une démo de haut vol (1 round partout, 1 cheville en vrac à 0). Enfin à l'air libre, Zubrov peut donner libre cours à sa soif de plaquage : il va ceinturer tous ceux qui tombent dans sa zone d’influence (soit la moitié du cours victor hugo). Klikov et Klikova picolent en couple et se soutiennent mutuellement. Un beau numéro de double mixte, dirait Nelson Monfort. De belles arsouilles ouais, répliquerait Philippe Candeloro. Pastich' approfondit ses recherches et devient officiellement théoricien de la gnagne et de la bite à l’air. Molot' (désormais doubleur officiel de supercopter) et Le Rieur trimbalent joyeusement une poubelle sur laquelle est perché Chouch. Daydé lourde deux blondasses dégueulasses (le trou noir continue). Mais Kosovar, qui veille paternellement sur ce troupeau désordonné, réagit immédiatement. Il réquisitionne Chouch et tous deux entraînent Daydé à une distance raisonnable des 2 putes, contre son gré évidemment. Bouba, proprement seché par Tom, est ramassé par la voiture balai. Il est conduit à l’infirmerie par un Tonton solidaire des grands blessés, et toujours soucieux de l’état de forme de ses coéKipiers.
Une étape à la Rousselle s’organise pour pourrir les nouveaux résidents de ce haut lieu de l’histoire torpédiste : « on eeeeeeeest cheeeeeeeeez nouuuuus !! ». Retenons seulement que c'est un Torpédo des grands soirs qui parvient finalement sur les rives de la Garonlga, et qui se jette sur les seules sources de réconfort encore disponibles à cette heure avancée (les putes du cours pasteur sont en rtt) : la koenigs frelatée et les fameux poulets rôtis du Vival des quais (que Sainte Pétrouchka veille sur lui). Le dépeçage de poulet va bon train, les binches passent bien, tout comme le rosé du Rieur. Le Torpédo fraternise avec un groupe de Kamarades SDF, dont le plus sociable est le sosie d'Antoine ("Atooooll !!"). Brazil, très en jambe, noue un contact profondément respectueux avec ce sympathique opticien.Le point de non retour est rapidement atteint, et l’heure d’aller cuver quelque part arrive. De petits groupes de déchirés quittent la place tour à tour : Molot-Vidal, Brazil, Tereygeol, ... D’autres traversent la rue et se lancent dans un dernier numéro, très classe, de pourrissage de voie publique : sandwiches triangles de Ludo, koenigs survivantes... Réaction indignée de Zubrov dont le père aurait été éboueur dans une vie antérieure. Il entreprend donc un nettoyage consciencieux de la voirie. Klakmerd, Tonton, Chouch, Dayyyyyyydé et Kommandatur crèchent à la victoire chez Tonton, sur un lit 2 places... Une bataille acharnée verra Ben et Tom s’en sortir le mieux. Daydé, qui dort sur le carrelage, et Chouch, dans la baignoire, en sont quittes pour une petite sieste matinale sur les bancs confortables du jardin public. La nuit fut longue, le repos court, et le réveil difficile...




Deuxième Jour : Samedi 21 Juillet 2007
Joga Bonito, barbecue et ablutions


Le rendez-vous fixé par Kosovar est préçis : 13h aux quinconces. Il ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd, la ponctualité est d’or en Torpédie. C’est donc à 13h45 que le Kollectif donne signe de vie : Molot', Vidalov, Tereygeol, Chouch, Tom, Daydé, Zubrov et Klakmerd débarquent. L’occasion est trop belle : ils peaufinent donc leur technique et leurs transversales à l’ombre de la colonne des Girondins. En effet, les directives du Politburo sont claires : ce samedi après-midi sera consacré au beau jeu et à l’amour du maillot. Une opposition est prévue en Bouscatie !
Déjà, l’arrêt de bus du 57 (seul moyen connu de rallier la Bouscatie par voie terrestre) voit percer quelques talents, avant-goûts sympathiques de l’exhibition à venir : Ludo et son touché impeccable, Chouch et ses centres fuyants, Vidal et ses relances kilométrées, Molot' et ses une-deux avec les rétroviseurs de bus, Klakmerd et son jeu de tête précurseur...
Pendant ce temps, les doyens ont pris les choses en main.
Parce que le foot, c’est important, mais le ravitaillement, ça l’est tout autant.
Ainsi, Knel, Pastich’ et Brazil supervisent les opérations et dévalisent le sovkhoze du coin : c'est pleine à craquer que la rutilante Llada break de l’ours de Ljubjana débarque en pleine Bouscatie. Elle regorge de patés, saucisses et autres rotis.
La gnagne est également prévue à profusion : binouzes, rouge, rosés, cubis, ricou, vodka, tout est là ! Sans oublier l’inégalable piquette de papi Knel. Ces as de la planification, fort de leur expérience torpédienne, n’ont rien oublié. Pas même la pompe pour gonfler les ballons que les autres trimbalent depuis le cours pasteur. Chapeau les artistes !
La troupe étant quasiment au complet (manquent Klikov et Brazil, reparti pour assurer la permanence et rassurer les populations civiles quand le Roi Kanbjer foulera le sol torpédien), il est temps de se mettre en route.
Kosovar, le régional de l’étape, mène la joyeuse bande au stade de l’US Bouscat. Et là, surprise ! C’est Milanello !
La première impression était plutôt mitigée lorsque le Kollectif longea un stade en jachère, dont le seul attrait était le superbe tracteur y pourrissant (modèle Lénin 1917, matériel qui a fait ses preuves).
Mais au détour de tribunes poussiéreuses apparût une vision de rêve : 2 terrains de pelouse, fraîchement arrosée. C’en est trop pour le Torpédo qui, d’ordinaire habitué à l’historique synthétique-Copacabana du Creps, sort de sa réserve naturelle et laisse percevoir son ravissement. Les crampons sont chaussés et les fringants oripeaux torpédiens revêtus en 30 secondes. Dayyyyydé ne se sent plus et gambade allègrement, comme s’il sortait de 20 ans de goulag. Kommandatur tarde un peu : il faut dire que n’ayant pas prévu de short, il a du remuer ciel et terre pour se couvrir le cul. Finalement, un généreux Kamarade lui prête son maillot de bain (la légende veut que ce soit vidalou). Le résultat est magnifique. Boubsky, victime directe des frasques de la nuit passée, est aux soins. Sa cure, fondée sur les capacités régénératrices de L’Equipe et de France Foot, s’avèrera impuissante à le remettre sur pied. Les victuailles en sûreté à la datcha kosovare, Knel, Pastich et Plaatch arrivent à leur tour. Un match s’organise après que les 2 diamants de l’éKip, Vidal et Chouch, aient fait les compos. Mais, les sensations revenant à peine (Chouch en seulement à 3 petits ponts subis), la grande injustice du week-end survient. Un gros autochtone capitalo-fasciste, alerté par les réseaux de délation du coin, surgit. Les stades sont fermés pour les vacances, paraît-il, et le Torpédo serait en pleine infraction du Programme Patronal pour la Préservation des Mottes de Terre... Un écriteau de 15cm sur 15 le signale pourtant bien... La résistance verbale est symbolique, mais farouche. Pourtant la grève est perdue d’avance et, tels des étudiants pékinois un certain 4 mai 1989, le Torpédo doit s’incliner. Il vide les lieux malgré lui. On en est quittes pour un retour aux valeurs traditionnelles : un bon vieux stabi en gravier fumigène. L’intervention déplacée du permanent du PPPMT n’entame pourtant pas l’enthousiasme du kollectif. L’après-midi est joyeuse et l’opposition de toute beauté. Si on avait joué sur du sable plutôt que du gravier, Nike et Cantona nous auraient certainement intégré à la campagne Joga Bonito. Knel et Chouch se démarquent dans l’art pointu de la reprise à bout portant non cadrée. Vidal végète et erre sur le terrain. ... pardon, il « garde sa zone », zone subtilement symbolisée par un tracé de bite au sol. Œuvre éphémère mais marquante Kosovar effectue de beaux appels dans son couloir, même s’il ne parvient que rarement à réceptionner les transversales ljubjanaises. Du coup, le vieux bouc délaisse la profondeur et privilégie le un contre un : il en profite pour inventer la technique du passement de jambe fumigène. Mystifiant pour les défenses adverses. Dire que cette perle va bientôt devenir kapitaine du Torpédo 3è âge, après avoir pris ses fonctions de gérant de maison de retraite... Tonton quant à lui soigne son jeu de tête, Daydé parcourt des kilomètres. Molot' distille les bons ballons grâce à sa phénoménale lecture du jeu. Il se fait également le tuteur de vidal, un peu perdu. Sebinho apporte un peu de savoir-faire rugboeuf au match, le contact l’emportant sur la technique. Klakmerd est adroit devant la ligne de 6m. Tom, soucieux de suivre l'activité du LOSC sur le marché des transferts dans L’Equipe, rejoint Boubsky et sa cure. Guilhem et Ludo interprètent différemment le manuel de l’arbitre de Ligue 1, et obtiennent des scores un peu différents. La jurisprudence G.Pellet l’emporte finalement : un joueur de son ékip peut désormais flirter largement avec la touche, ou marquer si la balle passe à 4m au dessus... C’est la théorie dite du « bénéfice du doute ». Beaucoup de beaux gestes en fin de compte, dirait Eugen Saccomanko. Mais le spectacle doit finir, pour que la fête commence. Les quelques gouttes et les suppliques de nos vieux corps cramés sont le prétexte tout trouvé pour rentrer à la datcha, et entamer la soirée. En quittant le stade, une légende vient à notre rencontre. Entouré de Brazil et Klikov, venus le récupérer à son arrivée sur le territoire, Kanbjer Ier, le dernier roi d’Ecosse, retrouve ses kamarades. Le temps d’immortaliser cet instant magique, et le Torpédo se remet en marche. Objectif : piscine, gnagne et barbecue.
Après avoir rallié l’antre du kosovar et s’être soumis à la tradition locale du déchaussement, le kollectif savoure un repos bien mérité au bord de la piscine du plaatch. Les prévoyants revêtent leurs maillots de bain, tous plus beaux les uns que les autres. Les mollets trempent, les capsules de binch sautent, les bons mots fusent : la soirée, clou du week-end, débute en douceur. L’heure avance, l’apéro se poursuit, ponctuellement interrompu par quelques bombes. Progressivement, les estomacs des kamarades les font se grouper autour de la table à victuailles (ou plutôt de la planche à bouffe). C’est le moment idéal pour ouvrir les bocaux à pâté et fêter comme il se doit les 100 ans de la cochonnaille Hénaff. Le kollectif baffre tranquillement. Les bocaux de pâté, les saladiers de taboulé et les gobelets de mélanges sont rapidement vidés... Arrive donc le moment de faire chauffer le barbecue du kosovar. Cet engin a sans nul doute été confié à la famille par le maréchal Tito lui-même, vu son âge avancé. Seul le maître des lieux sait comment le prendre... C’est après quelques minutes de douces manipulations que le matos est mis en route. De suite, saucisses et côtes de porc viennent garnir la grille mal dégraissée. Elles en sortent légèrement noires, et parfois suintantes, mais le Torpédo a connu pire lors des famines pendant la guerre (1942, putain d’année...) et s’en satisfait sans problème. La planification a légèrement favorisé la gnagne au détriment de la bouffe... Pas d’autre alternative que de se jeter sur la tise une fois les rations englouties. Knel sort le vin de papi, cette bonne piquette qui réchauffe le cœur et pourrit les dents. Kanbjer se démerde et se fait une bolée de champagne. Très classe. Chouch se suicide : fiole de whisky et litron de rosé le font tomber en catalepsie immédiate. La soirée se poursuit, agrémentée de quelques plongeons, et de nombreuses descentes de boissons. Un fil rouge se développe : faire tourner la toque kommuniste de kosovar au plus de monde possible. Mais personne ne la porte mieux que lui... Quelques plaisantins sèment des patates dans toute la maison : oreiller, chaussures... Sebinho épate le kollectif en situant Fréjus, fief du roi Kanbjer, au niveau du tunnel alpin, et en rebaptisant le premier astronaute Gargarine... Merci le rugboeuf. Un concours s’organise sous l’impulsion de Knel et Molot : concours de torgnoles. Pjer, favorisé par la taille de ses paluches, en sort vainqueur, aux dépends du jeune Gabriel, lésé par son manque d’expérience du haut niveau. Pour fêter ça, Knel régale l’assemblée en effectuant quelques figures de natation synchronisée, nu. Enfin à poil serait plus exact. Son poirier en raie apparente fut merveilleux. Pastich reprend un thème qui lui est cher : cigare et bite à l’air. Kosovar lance une chenille, le quota nécessaire pour toute soirée beauf qui se respecte. Molot, Brazil et Kanbjer se disputent le statut de DJ officiel nommé par le Politburo. Molot obtient en tout cas le titre du plus motivé avec son Scatman : c’était pour le moins répétitif. Avec Santiano, Kanbjer réveille Chouch, le breton de la soirée. Bon prétexte pour se refaire quelques bolées, et finir pas boire à même le kubi. Tonton et Daydé se joignent à eux et un Coron est lancé. Il est le bienvenu. Klikov et sa moitié partagent un goût prononcé pour la gnagne. Ils finiront raides, se soutenant mutuellement. Chouch, Tonton, Ludo et Seb s’adonnent à un polo nocturne... et rafraîchissant. Après tant d’efforts, les membres et les foies sont lourds. L’heure de se coucher, de s’écrouler quoi, approche. Kanbjer s’adjuge le canapé du salon. Molot fait une découverte fracassante dans la chambre du petit frère : une planque dans un fauteuil dans laquelle se trouvent une courgette, du lubrifiant (le tout ayant apparemment déjà servi...) et une bouteille de rhum vide. Les extrapolations les plus folles sont permises... Pastich, décidément très axé autour de son appendice, change d’identité et devient... Roccactus. Plaçant un des cactus de la terrasse entre ses cuisses, il tente d’enfiler Kommandatur, Vidalov... avant de foutre de la terre partout et de se dire que c’est pas la meilleure des idées qu’il ait eu. Klikov, Knel et Klikova discutent encore longtemps, bourrés. Vidalov et Tom se couchent en duo. Daydé, Tonton, Pastich, Molot et Chouch occupent la chambre du Kosovar. Pastich, après l’échec du cactus, se lance un nouveau défi : faire un billard avant de dormir. Découvrant ses queue et boules personnelles, il propose à un tonton somnolant une partie de snooker. Ce dernier rejetant la proposition, Pastich insiste puis renonce. De dépit, il va finalement déloger Daydé du lit et lui prendre la place. Daydé n’a pas d’autre choix que de dormir sur le sol pour la 2è nuit d’affilée... Seb, Ludo et Klakmerd décident de rentrer en Torpédie, et trimbalent une poubelle tout le long du trajet. Brazil fait de même, avec Boubsky et sans la poubelle : courageux de quitter la Bouscatie ainsi... Après cette rude journée, la maisonnée s’endort calmement... en gros, tout le monde cuve comme une merde. Une journée comme beaucoup d’autres en Bouscatie... Cette journée fut l’apothéose du week-end. Par la suite, de nombreux kamarades nous quittèrent, chacun rappelé à sa réalité.



Troisième jour : Dimanche 22 juillet 2007
Randonnée, andouillettes et Peace Cup



Ainsi, Molot’ nous quitte au petit jour. Motif : être à 12h à la gare pour rallier rouen. Motivé le behen. Paparazzov prend possession de lui une dernière fois et boucle la boucle : il mitraille ses compagnons de chambrée en partant. Une gallerie de personnages hauts en couleurs... Kosovar, matinal, vient ensuite réveiller ses kamarades : il est 13h. Ses parents ne devant plus trop tarder, il est temps pour tout le monde de vider les lieux. Mais avant cela, un grand nettoyage s’impose. Chouch est assigné à la serpillière, Vidalov au rinçage de la terrasse. Pastich ramasse sa terre, et Klikov se voit confier l’aspirateur. Fine équipe. Klikova se réveille et s’aperçoit qu’elle a raté son train : qu’à cela ne tienne, elle prendra le prochain. Le ménage achevé, ce qu’il reste du Torpédo se pose sur la terrasse. Mais 15 minutes à peine, hein, faut pas rater le bus. Au bout de 17 minutes, Daydé a cette réplique fort juste : « merde, et le bus ? ». Le temps de remercier le bon Kosovar et de s’adonner à quelques embrassades, on est dehors. Le fameux bus nous passe sous le nez au détour du cimetière. On est donc bons pour une petite randonnée à travers la Bouscatie afin d’atteindre la frontière de notre mère patrie, la belle Torpédie. Pastich, Daydé, Tonton, Chouch, Klikov et Klikova, ainsi que Vidalov sont de l’aventure. La marche fut longue, et physiquement éprouvante de par la chaleur des espaces nord-torpédiens et la faim tiraillant nos estomacs. Fort heureusement, Vidalov est là pour lancer d’autres sujets, passionnés : ses amours télévisés mensuels n’ont désormais plus de secrets pour nous. L’heure avancée à laquelle nous parvenons en Torpédie (environ 16h) nous fait nous concentrer sur un unique objectif : grailler ! Klikov et Klikova nous quittent ici. Ce qui subsiste du kollectif fonce vers le café des arts de victor hugo, après avoir été rejoint par Klakmerd et Sebinho. Les commandes sont passées : andouillettes, entrecôtes aux échalotes et profiteroles connaissent un franc succès. Ce repas voit Sebinho hausser son niveau de jeu : le fameux attaquant hollandais des années 80 est rebaptisé Van Baten. Klakmerd et Daydé font leur mercato idéal : il faudrait absolument refourguer des gars comme Fiorèse ou Mendy... Chouch est pas au mieux et se remet difficilement de son quart d’heure whisky-rosé de la veille : 2g de doliprane et il n’y paraît plus. Vidalov nous quitte à la fin de ce goûter requinquant : il doit pas rater son bus pour Chambéry s’il veut pouvoir rallier Léognan avant la fin de la journée... Klakmerd, Tonton, Guilhem, Chouch, Sebinho et Daydé s’organisent une petite Peace Cup (à PES 2, sur PS1... on est prolétaires jusqu’au bout) pour finir ce week-end en beauté. Direction les Argentiers et le repaire de Seb et du Tandonnet. On ne retiendra que peu de chosec de cette cup : victoire de Tonton l‘argentin contre Sebinho (3-1, Battistuta artisan de le réussite, Sorin en ailier gauche), et Chouch termine dernier (3-0, Kronenbourg a joué dans cet échec). Guilhem le brésilien déclare forfait pour cause de repas parental. Klakmerd multiplie les poteaux. Klikov nous rejoint après avoir accompagné Klikova à St-Jan, la gare torpédienne. Il nous apprend que l’appart de Gaillard le babar, dans lequel il crèche, a un dégât des eaux. Nouvelle plutôt bien accueillie par l’auditoire... Après un dernier MakDo, les derniers kamarades se disent au revoir. Un dernier Chalet est envisagé, mais Laura ferme boutique le dimanche... On discute avenir, les rendez-vous sont pris, notamment pour l’inauguration du poste avancé madrilène. En espérant que le Real et l’OM tombent dans la même poule... Ce fut un gros gros week-end. Vivement le prochain. Messieurs, Kalin !

BONUS
Ce week-end a non seulement permis d’ajouter de nouveaux tomes à la saga du Torpédo, il a également été l’occasion pour tous de rivaliser d’envolées lyriques, toutes plus fines les unes que les autres.
En bonus, le Politburo est heureux de vous faire kiffer un florilège des plus belles phrases de ce fameux week-end.

Daydé :
- J’encule ta mère la pute
- Faudrait vraiment refourguer Fiorèse...
Le Rieur :
- Fais pas ta pute édentée, va pisser et bois au godet
- Chuuuuut.... Kaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaliin ! (un chef de chorale unique...)
Vidalov :
- Je rate pas un journal du hard, j’adore le gonzo, j’ai le premier film de clara morgane en dvd collector
- Je dors là où dors le Behen-Garay
Tonton :
- C’est pas ton père l’éboueur
- On est au 21è siècle, si tu suces pas je te quitte
- Il fait une chaleur anale ici (au réveil après une nuit à 5)
Kommandatur :
- Faites pas confiance aux noirs, soyez pas naïfs
Pastich :
- Je fais tout pour garder mon impartialité
- Je t’enfile avec mon cactus
- On fait un snooker (le matos prêt, au dessus de romu)
Molot’ :
- Je vous jure les gars, une courgette !
- Vidaaaal, dans ta zone !
Kanbjer :
- Qu’est-ce que vous chantez ? Et nous chantons Marseillais !
- La norme c’est 1/5è de ricou et 4/5è d’eau, mais 2/3 et 1/3 ça marche aussi
Tereygeol :
- Je joue souvent contre des scarlas de banlieue, j’ai musclé mon jeu
Sebinho :
- Ah mais non ya pas touche d’après la jurisprudence G.Pellet !
- Gargarine, Van Baten
- Fréjus ? Comme dans le tunnel des Alpes ?
Chouch :
- Qui fait un polo ?
- Je voulais pas boire, ç’a été un concours de circonstances
- Ca pèterai d’appeler le nouveau Gerland, le Ticket Restaurant Stadium
Vince :
- Si c’était pas vous, j’en aurait posé un ou deux
Knel :
- C’est ça une vraie torgnole
- Merci papi !
Kosovar :
- Je vais les niquer en prenant une carte 12-25 juste avant mes 26 ans
JC le lensois (en duplex de stuttgart, avec la copine de tonton) :
- Tu pèses combien Anaïs ? 50 kg ? Comme une bite d’éléphant quoi...
Brazilo :
- Ce soir, c’est levrette
Boubsky :
- Ca va aller, je potasse L’Equipe
Klikov :
- Ya un dégât des eaux chez Gaillard
- On monte des relais Torpédo à Paris et Madrid
- Kosovar en est à 10 vierges déflorées
Klikova :
- J’ai raté mon train ? Pas grave je prends le prochain
Antoine et les SDF des quais :
- Si on peut pas dormir assis, on dormira debout !
Klakmerd :
- Ptin mais j’ai trop pas de chaaatte à PES !!
- Arrête de te gratter les couilles Romu (réponse : Ta chatte ! Ma mère me le dit tout le temps)
Savoureux non ?

Après délibération (rapide) du Politburo, un dernier classement pour le plaisir : le podium des bites les plus aérées
1 – Pastich
2 – Knel
3 – Molot’
Du beau boulot les gars... On sent l’amour du maillot pour donner autant de sa personne. Travaillez vos hélicos !