15 février 2009

Jeudi 12 février : On s'en rapproche

Jeudi 12 février
Torpédie - Kopacabanch

Grosse pression sur les épaules des Kamarades, qui restent sur des stats impressionnantes : une viktoire en un match (merci Tapivert).

Cette fois, ce sont les podologues d'IFPP qui se dressent devant nous, dans ce chaudron qu'est le SynthétiK C.

Impatient de tailler quelques franges pour la Saint Valentin, le kollectif n'en a pas moins su rester concentré, et relever le défi tendu par ces amateurs.

Match : Torpédo - IFPP
Score final : 4 - 4

Confirmant aisément son statut de favori, le Kollectif prend rapidement le match en main, s'appuyant sur un milieu compact et des ailes très en jambes.

C'est donc logiquement que les kamarades ouvrent le score par l'intermédiaire de Kalashniko, après un bon travail de Fuckov et Overmarx. 1 - 0 !

Pourtant, et de manière incompréhensible, l'éKip va se mettre à douter. Et c'est encore le maillon faible du Torpédo qui va céder, à savoir sa défense. Ses errements permettent à l'ennemi de revenir au score : 1-1, puis 1-2 (le ballon passant de manière surnaturelle sous le ventre de Sangat, alias Gaby Arconada)

Arbitré par LeRieur, le Torpédo va toutefois relever la tête et jouer la carte de l'expérience : l'éternel Guilhem P. entre sur le terrain, ovationné par tout un peuple.

Tel un Heyzel des grands soirs, les gigantesques tribunes du Kopacabanch menacent même de s'effondrer, lorque Pastich' permet au kollectif de revenir au score ! 2 - 2 !
Lancé et plein d'orgueil, le Torpédo reprend même l'avantage grâce à Kalashniko, après un caviar du même Pastich. 3 - 2 !

Hourra, la Torpédie est en transe ! Les chants fusent, et les fumigènes et autres pétards mouillés crépitent, alors que l'on annonce une grande fête en Bordalie pour fêter ça.

A noter que Kalash tutoie les sommets, se rapprochant du compteur but de l'inatteignable Tapivert. Chapeau également à la musaraigne de Bougnard, dont les performances ne semblent pas pouvoir être ternies par sa consommation industrielle de cigarillos et alcool frelaté. De même, les années n'entament pas son goût pour la remise en question des décisions arbitrales. Bravo Messieurs !

Malgré tout, les fumiers d'IFPP égalisent. Un but inexistant, entaché d'un hors-jeu flagrant de 4m, pourtant validé par les fascistes de la FFSU. 3 - 3...

Heureusement, surgissant tel un justicier gallois, Le Poirow marque le but du 4-3 d'un tir limpide dans le petit filet adverse. 4 - 3, mérité. L'éKip croit avoir fait le plus dur et tenir sa première viktoire dans le jeu...

Mais c'est compter sans le destin et la énième (et pas la moins belle) égalisation d'IFPP, dans les arrêts de jeu. 4 - 4, score final. L'Histoire est décidément cruelle avec le Torpédo, qui doit se satisfaire de ce match nul.

La merveilleuse passe traversée par le Kollectif, invaincu en deux rencontres, a cependant belle allure. Le Torpédo se rapproche chaque jour plus de son match référence, tant le jeu qu'il développe g(n)agne en esthétik et, tout simplement, en cohérence.

Rendez-vous pour les 3 prochains matches en mars, ce qui nous permettra d'arriver au Crit au top physiquement.
Pour mieux se mettre en vrac.

Messieurs,
Kalin !

Le Politburo

Mercredi 28 janvier : Le retour du fils prodigue

Ce mercredi 28 janvier, le Kollectif rechaussait les krampons, pour son premier match de l'année 2009.

Pleins de bonnes résolutions, mais les articulations encore lourdes des soirées de retrouvailles, les kamarades se retrouvèrent vers 20h30 sur leur bon vieux Synthétik C.

Ce haut lieu de l'histoire torpédiste, espace privilégié d'expression de la teckniK et du jeu léché des joueurs, allait-il enfin être le théâtre d'une viktoire ?

Tous l'espéraient, et c'est avec un mental à toute épreuve que chacun s'apprêta à reprendre le championnat.
Motivés, certes, mais diminués : Fonzinho, la clé de voûte de l'édifice torpédiste, le maître à jouer de la défense, le John Terril du pauvre comme on l'appelle dans les travées de Kopacabanch, s'étant blessé la veille à l'entrainement.

Le Torpédo allait cependant se montrer à la hauteur des pronostics les plus fous, remportant ce match tendu haut la main.

Match : Torpédo - Sciences 5 (on ne se moque pas, c'est très sérieux...)
Score final : 3-0

Dès le lancement des débats, on sent que ce match ne sera qu'une sucession d'âpres duels et une lutte équilibrée et acharnée du milieu de terrain. Dès lors, le Kollectif prend conscience que la lumière ne pourra venir que de ses individualités, de quelques éclairs de génie technik.

Problème : des individualités, justement, on en a pas des masses. Des tricoteurs oui, mais pas des tueurs...

Fort heureusement, c'est le moment qu'attendait notre goléador Tapivert pour effectuer un retour providentiel. Grâce à son talent décidément hors du commun, il va débloquer le match à lui tout seul !
Quel bonheur pour une éKip de pouvoir se reposer ainsi sur un seul joueur.
Les statistiques de ce tueur des surfaces sont effectivement impressionnantes : 0 mètres parcourus, 0 ballons joués, 0 tirs kadrés, mais 3 buts au final.
Mieux que ces pédales de Trézéguet ou Inzaghi... Prends-en de la graine Vidalov !
Merci Tapivert, reviens quand tu veux.

Fort de ce premier succès, acquis de haute lutte, et débordant de joie, le Kollectif se précipite au Cock&Putes pour fêter ça. Une première viktoire a toujours une saveur spéciale, dont il faut profiter au maximum avant qu'elle ne disparaisse.

C'est donc directement à coups de shots que les Kamarade commencent à s'en mettre. La cuitasse qu'ils se collent ce soir là fera au moins un heureux : Vince, qui a pu en profiter pour dégainer tout son répertoire de shot, du petit ver mexicain à l'absinthe slovène...

La soirée, et surtout la descente des kamarades, fut tellement dingue qu'elle amena d'ailleurs Vince le suce-nommé à halluciner : "Quand on voit ce que vous vous mettez après une victoire par forfait, qu'est ce que ce sera quand vous gagnerez vraiment?".

Qu'il se rassure, on en est pas là.

Complètement rogné, le Kollectif poursuivit la soirée par de longues pérégrinations dans Bordeaux, au cours desquelles :

- Nitch manqua de perdre une nouvelle fois sa cheville
- Chouch entreprit de faire le plein de chacune des voitures garées à portée de sa pompe à essence personnelle
- le Baron Fonzinho fut transporté sur une belle poubelle sous les yeux désapprobateurs de la BAC
- Sangat devînt cleptomane et déroba une bouteille de gin au Vival des quais (pendant que les kamarades faisaient diversion en achetant quelques poulets)
- et tous rendirent un vibrant et bel hommage (quoique tardif ?) à Molot' au domicile de Solène R.

La soirée se termina chez GW., la belle dont on dit que tous le Kollectif connait intimement.

Le dernier fait d'importance sera le lochage en règle de Chouch, qui avait eu la mauvaise idée de s'assoupir sur un canapé. Chacun s'endort ensuite paisiblement et tout bourré.

Tous ? Non. Fonzinho, ne perdant ni le nord, ni les préceptes enseignés par JB ("Le Grand Frère" sur TF1) terminera la soirée dans les bras de la sensuelle GW. Le tableau de chasse de cette dernière compte désormais un nouveau Durier. Peut-être pas le dernier.

Prochain match, IFPP-Torpédo le jeudi 12 février.

D'ici là, cultivez l'art de la gagne (nouvellement acquis) et de la gnagne (déjà maitrisé)

Messieurs,

Kalin !

Le Politburo

09 février 2009

Samedi 17 janvier : Maillots, cyrrhose et amnésie

Samedi 17 janvier...
Cette date marquée d'une pierre rouge restera dans las an(n)ales du Torpédo comme le jour tant attendu de la Remise des maillots 2008-2009 !

La soirée tant espérée eu lieu chez le terrible Gargagwen Stefanov, et fut particulièrement sale. Il faut dire que le bonheur éprouvé par les beaux mecs devant l'opportunité de se la mettre tous ensemble annoncait les pires débordements...

De plus, quelques invités de très grande marque s'étaient ajoutés aux membres actuels du kollectif : merci à Brazil, Marcow, Mowlot', JayCay et Pastich d'avoir éclaboussé la soirée de leur classe.

Le début de la cérémonie fut légèrement différé, du fait du retard du Kamarade Vidalov. N'allez pas croire que nous l'attendions, le problème était plutôt que c'est lui qui avait nos chers maillots... Le Politburo retiendra désormais qu'il ne faut pas se fier à l'infâme Seigneur de Léognagne : une crise intestinale impromptue pouvant le mettre en retard de 1 heure est toujours à craindre.

Le susnommé finit pourtant par arriver, avec nos chères tuniques dans la musette. Fonzinho et Chouchenko peuvent donc déclarer ouverte la cérémonie. Les kapitaines ne sont déjà plus très frais, ayant passé leur après-midi au Cock à chercher dans leurs multiples pintes l'inspiration pour l'écriture des discours. Ils parviennent cependant à bafouiller ces présentations succintes et individuelles pour chacun des présents (et en version originale pour les étrangers s'il vous plaît), et remettent à chacun le maillot de la nouvelle saison. Bravo au passage à LeMecQue, qui a su différer son coup de bite pour passer une petite heure en notre compagnie.

La cérémonie bat son plein et la gnagne coule à flots. Les chants les plus élaborés s'élèvent, le Kamarade LePoirow s'illustrant particulièrement dans l'art fin de la composition dégueulasse. Et une fois les fringants oripeaux distribués et revêtus, plus rien ne peut détourner le kollectif de son but : se la coller. L'objectif est brillament relevé...


La planification initialement établie par le Politburo prévoyait par la suite l'invasion sauvage d'un appart, dans la plus pure tradition torpédiste. Dans sa tentative de concrétisation de cet objectif, le kollectif va exploser en vol.


Dès la sortie de l'appart, ça devient un grand n'importe quoi. Benito enfourche sa bécane et siffle toutes les meufs passant, tel un mac avec ses putes. La grande majorité des beaux mecs traîne et s'attache à pourir les 250 mètres de voirie les séparant de la soirée... Molotov et Brazil organisent un kommando qui va partir en éclaireur les bras pleins de gnagne, au devant de la soirée pour préparer le terrain et caresser les organisatrices dans le sens du poil.
Au final, seule une grosse moitié des beaux mecs parvient à rallier la soirée MPMS, qui s'annoncait donc comme l'apothéose dégueulasse de cette soirée.

Certains, tels Mowlot ou Marcow, ne font pas long feu. Le premier perd vite la mémoire et finit par rentrer chez maman Solène, vomissant tout en marchant. Le second profite d'une seconde d'inattention de ses kamarades pour prendre la tangente, s'enfuir avec sa Marjow et héler le premier taxi venu, non sans insulter ce dernier.

D'autres, moins contraints par des obligations conjugales, parviennent à s'inscrire dans la durée : saluons ainsi particulièrement les éternels Guilhem P. (qui chopera d'ailleurs proprement) et JayCay le jusqu'au-boutiste ("Allez putain les gars, les Capus nous tendent les bras !").

Pour l'ensemble des kamarades, cette soirée aura donc commencé en apéro euphorique, et finit en trou noir béant. Encore une belle soirée en Torpédie...


A l'issue de cette soirée, nous pouvons décerner quelques prix, et plus particulièrement saluer Kalashniko, LePoireau et Benito, qui sont venus composer un podium de la gnagne inédit mais fort plaisant.

Le seul bémol de la soirée : la techniK, qui n'a pas suivi. Vous ne pourrez donc pas vous pignoler en voyant et revoyant les vidéos de la remise des maillots de cette année.
Dommage, car comme le clamait Gazelle en son temps : "C'était éééénorme !"...

Messieurs,
Kalin !

Le Politburo